Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 14 janvier 2025 à 09h48
Vainqueur de cette 10eme édition du Vendée Globe, Charlie Dalin, déjà arrivé en premier il y a cinq ans mais sans l'emporter pour autant, était fou de joie après avoir signé son premier succès, de surcroît en ayant pulvérisé le record. Le Havrais n'a pas caché que l'incroyable travail de toute son équipe pour lui offrir le meilleur bateau possible ainsi que la somptueuse lutte qu'il a disputée avec Yoann Richomme jusqu'au bout étaient beaucoup dans son triomphe, qu'il a beaucoup de mal à réaliser.
La baie des Sables d'Olonne résonne encore du bonheur de Charlie Dalin, grand vainqueur de ce 10eme Vendée Globe, nouveau record de l'épreuve à la clé (64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes), arrivé le premier mardi matin (8h25), lui qui avait déjà franchi la ligne avant tout le monde lors de la dernière édition, sans pour autant inscrire son nom au palmarès. C'est désormais le cas, et le Havrais, rejoint par femme et enfants à bord, était ivre de joie. "Je rêve de ce Vendée Globe 2024 depuis l'arrivée du Vendée Globe 2020 (...) On vit pour ça depuis quatre ans, et ça y est, on a atteint l'objectif, c'est super. Je suis super heureux de ce résultat, une victoire dans le Vendée Globe, c'est quelque chose d'unique. Je ne sais même pas quoi dire tellement je suis heureux d'être de retour aux Sables, avec un record en plus", savourait le dauphin de Yannick Bestaven en 2020, avouant au micro de Canal Plus qu'il n'avait pas vu passer ces 64 jours de traversée. "C'était une course vraiment intense (...) J'ai vraiment l'impression d'être parti il y a deux jours. Il y a juste la température qui a changé (rires)."
Dalin : "J'ai les meilleurs du monde dans mon équipe"
Le héros de cette 10eme édition assure par ailleurs qu'elle n'aurait pas été aussi belle pour lui, au même titre qu'il n'aurait probablement pas battu le record de François Gabart, en tout cas pas de cette manière, s'il n'avait pas pu compter sur une telle équipe, ainsi qu'un bateau aussi performant. "J'ai eu quelques soucis, mais vraiment pas grand-chose. Le bateau est en parfait état grâce au super travail de l'équipe, j'ai les meilleurs du monde dans l'équipe, ce sont tous des champions du monde. Ils sont allés dans un détail fou de préparation, j'avais vraiment un bijou entre les mains pour faire ce tour du monde et j'ai pu tirer dessus comme jamais. Il n'y a pas grand-chose qui a bougé. En tout cas, tout ce qui a bougé, j'ai pu le réparer ou le remplacer, car tout le matériel embarqué était très bien pensé. Et à chaque fois que j'ai eu un problème, j'ai pu le résoudre, remettre le ballon à cent pour cent et continuer à attaquer. Et ça fait le résultat que cela fait. Je suis le plus heureux des hommes aujourd'hui."