Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 14 janvier 2025 à 12h03
Eliminés dès les quarts de finale de « leurs » Jeux Olympiques, les Bleus sont revanchards à l'heure d'aborder le Mondial, qu'ils débutent mardi face au Qatar.
C'est mardi, à 18h, que les Bleus vont entamer ce nouveau Mondial, qui a lieu en Norvège, en Croatie et au Danemark jusqu'au 2 février. Placés dans le groupe C, ils débutent contre le Qatar, avant d'affronter le Koweït jeudi puis l'Autriche samedi, toujours à Porec (Croatie). Des Tricolores qui auront à cœur se racheter après leur échec des Jeux Olympiques de Paris, où ils ont été piteusement éliminés dès les quarts de finale à l'issue d'un match rocambolesque face à l'Allemagne.
Pour le sélectionneur Guillaume Gille, malgré les blessures, les absences et les joueurs diminués, l'ambition "reste la même. Elle est à la fois de se repositionner dans le gotha des nations qui dominent. On sort d'une compétition où, en termes de jeu, on a donné une mauvaise image de notre groupe et c'est là-dessus que l'on souhaite travailler. On veut, par le jeu, par notre état d'esprit, repositionner la France à sa place, repositionner la France dans le cercle des équipes qui comptent", a-t-il déclaré à Olympics.com.
Mem et la "cicatrice" des JO
Alors que Luka Karabatic pourrait disputer son dernier Mondial, c'est Ludovic Fabregas le nouveau capitaine de cette équipe qui pourra finalement compter sur Dika Mem, blessé à l'épaule droite et opéré fin novembre mais qui tiendra bien sa place. Fautif lors de l'élimination face aux Allemands, l'arrière droit du FC Barcelone a tourné la page : "Les JO, c'est derrière moi. Forcément, si on en reparle, c'est comme une cicatrice. C'est quelque chose qui restera toujours dans ma tête. Mais c'est passé. Le Mondial, c'est une autre opportunité de gagner une médaille."
Il y aura aussi de la fraîcheur dans ce groupe, avec la première grande compétition internationale de Julien Bos. Et le Nantais se réjouit qu'il y ait "beaucoup de jeunes dans l'équipe. L'intégration s'est donc faite naturellement, confie-t-il à la Fédération française de handball. Je ne sais pas comment c'était avant, mais on a un groupe qui vit plutôt bien. Le groupe est très soudé avec la volonté de montrer qu'on est là et qu'on sera toujours là." Battus en finale du dernier Mondial, en 2023, après avoir terminé deux fois de suite à la troisième place, les Bleus, lauréats à six reprises, la dernière fois en 2017, sont attendus au tournant.