Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 11 janvier 2025 à 09h38
Après sa victoire face au Portugal (44-38), la France a joliment conclu sa préparation et briguera un nouveau titre mondial la semaine prochaine en Croatie.
Le Mondial se profile sous les meilleurs auspices. L'équipe de France visera un 7eme sacre planétaire (après 1995, 2001, 2009, 2011, 2015 et 2017) à partir de mardi en Croatie et fera partie des favoris, avec certaines faveurs des pronostics, une nouvelle fois. Les Bleus tenteront de se racheter après l'énorme déception des Jeux Olympiques de Paris 2024 (élimination en quarts de finale) et se sont donné les moyens d'y croire après avoir bouclé leur préparation sur un nouveau succès. Déjà tombeurs mercredi de la République tchèque (37-28), les Français ont dominé le Portugal (44-38) au Tournoi de France, vendredi à Strasbourg.
Prandi : « J'ai un gros mental, je vais continuer à bosser »
« Ces deux matchs nous ont permis aussi de voir un peu où on en était, s'est réjoui Guillaume Gille. Il y a du très bon. Il y a des choses qui sont encore à réguler, mais c'est logique. Je suis vraiment satisfait de cette préparation. » Le sélectionneur a apprécié le retour d'Elohim Prandi deux mois après sa blessure à l'épaule gauche : « Ce qui est bien, c'est de voir Elohim de retour sur le terrain, même s'il s'était encore sur la pointe des pieds, mais c'est tout à fait normal ». L'arrière du Paris-Saint-Germain n'est pas encore au top mais est plutôt satisfait du temps de passage. « Quand on revient un peu prématurément, on manque un peu de repères, de terrain et c'était flagrant ce soir (vendredi). Physiquement, ça va tenir. Mais est-ce qu'aujourd'hui je suis prêt à 100%, handballistiquement ? Non. Je suis très lucide par rapport à ça. Maintenant, ce n'est pas pour autant que je me défile. J'ai un gros mental, je vais continuer à bosser, à faire des entraînements avec une plus forte intensité et ça va se retrouver sur le terrain.
Guillaume Gille va maintenant peaufiner sa liste. Les heureux élus le sauront samedi. « Qui j'emmène ? C'est la question à 100 dollars. Ça nécessite encore un peu de réflexion, voir s'il n'y a pas de bobos, s'assurer que tout le monde est entier avant de faire les choix définitifs. Et demain (samedi), je donnerai la primeur au groupe. »