Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 septembre 2022 à 18h25
Pas d'eau, une file d'attente interminable pour quitter le stade... La rencontre du 9 septembre entre Al Hilal et le Zamalek, organisée dans le stade de la future finale de la Coupe du monde, n'augure franchement rien de bon.
Un match entre Al Hilal et le Zamalek a été organisé il y a dix jours afin d'inaugurer le stade de Lusail, qui accueillera la finale de la Coupe du monde dans moins de trois mois à Doha, le 18 décembre. L'enceinte était remplie avec 77 575 spectateurs. Nos confrères du Het Laatste Nieuws ont enquêté pour glaner les témoignages des supporters présents, particulièrement des Egyptiens (défaits aux tirs au but, pour l'anecdote). Et ceux-ci ne veulent carrément "plus revenir pour la Coupe du monde, en tout cas pas dans ces conditions", évoquant "un gâchis". Et pour cause : au-delà d'une climatisation pas au point, ce qui maintenait un air très humide et encore plus chaud en ressenti que les 34°C du thermomètre, il n'y avait plus d'eau potable à la mi-temps ! Ce qui, dans cette atmosphère, pose un évident problème.
Beaucoup ont alors voulu partir en métro, situé à 400 mètres du stade, donc à environ cinq minutes de marche. Sauf qu'une file d'attente de 2,5 kilomètres s'était formée... Un souci amené à se poser à nouveau à chaque fin de match lors du Mondial. Le personnel de sécurité ou médical, ainsi que les traiteurs et autres fournisseurs, ont aussi peiné à atteindre les lieux. Sauf que les organisateurs assurent qu'il s'agissait justement d'un test pour cibler les problèmes et éviter qu'ils ne se reproduisent lors de la compétition. A deux mois du match d'ouverture du 20 novembre, et de la première rencontre à Lusail qui aura lieu quasiment dans la foulée (Argentine - Arabie saoudite le 22 novembre), le délai semble tout de même un peu court. Surtout pour des soucis d'une aussi grande importance.