Brésil : Du soutien pour Neymar, au cœur d'une nouvelle polémique

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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 22 novembre 2022 à 08h51

Critiqué pour avoir accolé une sixième étoile de champion du monde au blason du Brésil, Neymar a reçu le soutien de son coéquipier Richarlison, pour qui le Parisien n'est "pas arrogant", mais un "rêveur".

Principal favori au sacre mondial, le Brésil va débuter son aventure qatarienne jeudi soir (20h heure française) contre la Serbie, au stade de Lusail. Une Seleçao emmenée par un Neymar en très grande forme, et auteur de 13 buts et 12 passes en 19 matchs toutes compétitions confondues avec le PSG depuis le début de saison. Sous le maillot auriverde, il comptabilise 75 réalisations, soit deux de moins que le record de Pelé (selon la FIFA, la Fédération brésilienne de football estimant que Pelé en a marqué 95). Un record - officiel - qu'il pourrait réussir à battre au Qatar. Mais son principal objectif reste de remporter cette Coupe du monde dont il rêve tant, et d'apporter une sixième étoile au Brésil. Il en rêve tellement qu'il s'est affiché sur Instagram avec un blason du Brésil au-dessus duquel il avait rajouté une sixième étoile de champion du monde...


Taxé d'"arrogant" par le magazine allemand Bild, il a vu son coéquipier Richarlison prendre sa défense lundi en conférence de presse, au camp d'entraînement de la Seleçao. L'attaquant de Tottenham a qualifié de "stupides" ceux qui sont à l'origine de cette polémique, et défendu le Parisien. "Il n'est pas arrogant. Ce sont eux les arrogants. Nous, on est seulement des rêveurs. On rêve de cette sixième étoile depuis longtemps et on va aller la chercher, qu'ils le veuillent ou non. Nous allons aller chercher cette étoile parce que c'est notre rêve. Neymar a posté (cette photo) parce que c'est aussi son rêve. Nous voulons la gagner et nous savons combien lui aussi veut la gagner", a-t-il conclu, avant que Raphinha ne rappelle aussi l'importance d'un éventuel sixième sacre après vingt ans d'attente. Des déclarations qui confirment que les Brésiliens sont à bloc derrière leur leader, comme on peut s'en rendre compte à l'entraînement (voir vidéo), mais aussi qu'une belle ambiance semble régner dans le groupe de Tite. Reste à savoir si cela va durer, alors qu'après la Serbie, se profilent deux duels contre la Suisse (28 novembre) et le Cameroun (2 décembre).

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