Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 02 avril 2024 à 14h18
Après une période de chômage, Jean Louchet, le gardien valenciennois, explose à Valenciennes. Et le portier de 27 ans, qui sera l'un des principaux atouts du club nordiste contre l'OL dans le dernier carré de la Coupe de France, pourrait retrouver le PSG, son ancien club.
La Coupe de France regorge de belles histoires. Chaque année ou presque, des petits clubs réalisent des épopées qui restent dans les mémoires, au sein d'une compétition où des joueurs se révèlent également. C'est le cas de Jean Louchet, le gardien valenciennois, qui a grandement contribué à la qualification de la lanterne rouge de Ligue 2 pour le dernier carré de la Coupe de France. Lors du quart de finale face à Rouen (1-1, 4-2 t.a.b.), il avait stoppé un penalty dans le temps réglementaire, avant de détourner le premier tir au but normand. "Comme quoi, le foot, ça va vite. Je pense qu'il faut toujours y croire, c'est une belle leçon, j'en suis fier", avait-il ensuite confié à beIN Sports. Car le portier de 27 ans revient de loin. Sans club après la fin de son contrat avec Niort l'été dernier, il avait effectué sa préparation estivale avec l'UNFP, et avait tapé dans l'œil du VAFC lors d'un match amical.
"Profiter au maximum"
"Je ne sais pas du tout comment ça aurait pu évoluer pour moi sans ce match, avoue-t-il aujourd'hui à 20 minutes. J'avais bien des contacts avec des clubs de National, mais sans véritable offre sur la table. Faire ce match-là, ça tombait à pic, l'entraîneur des gardiens de VA Damien Perquis a pu me voir en live. Je suis ravi que ça se soit passé ainsi, le destin est bien fait." Jean Louchet, qui a intégré le centre de formation du PSG à 17 ans, avant d'évoluer à Reims, aux Herbiers puis à Niort, pourrait retrouver le club formation en finale, si Valenciennes l'emporte à Lyon mardi soir et que le PSG dispose de Rennes le lendemain. Et il garde un souvenir "incroyable" de son passage dans la capitale : "On se rend compte que tout va beaucoup plus vite. Notre niveau progresse forcément quand on participe à des séances d'entraînement aux côtés de Sirigu, Trapp et Douchez, mais aussi face à Zlatan ou Cavani. On n'a pas le temps de tergiverser dans ce contexte et on grandit à vitesse grand V." Mais avant ces éventuelles retrouvailles, le gardien de la lanterne rouge de Ligue 2, qui compte 18 points de retard sur le premier non-relégable, a hâte d'en découdre avec les Gones au Groupama Stadium en demi-finales. "Ce n'est que du « kiff » de jouer dans un tel stade, annoncé à guichets fermés. On fait du sport de haut niveau pour jouer ce genre de match à pression, confie-t-il encore. A nous d'en profiter au maximum, en essayant de passer."