Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 07 janvier 2024 à 17h00
Alors que l'opportunité de jouer au Stadium de Toulouse a existé, les dirigeants de Revel ont préféré délocaliser leur match des 32emes de finale de la Coupe de France face au PSG à Castres, avec des arguments pour justifier leur décision.
Ce n'était pas forcément une évidence. A peine le tirage au sort des 32emes de finale effectué, les dirigeants de Revel ont réfléchi à la localisation de leur rencontre face au PSG, programmée ce dimanche en clôture du week-end. S'il a été immédiatement exclu que le Stade Municipal de la ville soit retenu, deux alternatives ont très vite été identifiées. Le Stadium de Toulouse, avec 30 000 sièges, et le Stade Pierre-Fabre de Castres, d'une capacité de 12 500 places, étaient en balance. Une décision qui, selon les dirigeants du club de Haute-Garonne a été facile à prendre. « Avec le recul, on peut penser qu'on aurait pu remplir un stade plus grand, mais le choix numéro un, c'était Castres, a ainsi affirmé au quotidien Le Parisien le président du club Didier Roques. Il y a des affinités entre les mairies et ce n'est qu'à une trentaine de kilomètres. » L'idée derrière le choix de l'habituelle antre du Castres Olympique est de créer une ambiance en capacité de déstabiliser le club de la Capitale. « Pierre-Fabre, c'est un stade où les gens sont près du terrain, c'est un petit chaudron, a ajouté le patron de l'US Revel. Et on sera chez nous. »
Roques : « Faire des prix abordables et de privilégier les licenciés »
Pour le directeur sportif et frère du gardien de but du club, Cédric Garcia assure que « c'est une vraie fierté » de voir sa formation évoluer sur ses terres, lui qui vient de Castres. « Il y aurait sans doute eu trois fois plus de public au Stadium mais pour moi, c'est incroyable d'apporter un ballon rond là où on va voir jouer les pros du rugby, a-t-il ajouté avant de lancer une pique au rival régional en rugby. Et pour une fois, ce sera le bon rouge et noir. » Malgré la pleine collaboration du Castres Olympique en ce qui concerne la billetterie et la mise aux normes du stade, la capacité relativement faible de l'enceinte tarnaise a créé des tensions chez les supporters qui n'ont pas pu mettre la main sur un sésame. Toutefois, Didier Roques assume jusqu'au bout son choix de privilégier la solution castraise à celle proposé par Toulouse. « L'idée était de faire des prix abordables et de privilégier les licenciés. En accord avec la mairie, nous avons donné des places à des associations et à des clubs voisins, a confié ce dernier. L'idée n'était pas de faire un maximum d'argent avec la billetterie mais on espère des retombées au niveau des licenciés. » Malgré tout, il devrait y avoir de belles retombées financières, le PSG ayant prévu de laisser sa part de la billetterie au club de National 3.