Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 06 janvier 2024 à 21h23
Le club de Régionale 1 bénéficiera d'une jolie cagnotte dimanche.
L'inverse aurait franchement fait tache : le Paris Saint-Germain, bien entendu, va laisser sa part de la recette à Revel après le dernier match des 32emes de finale de Coupe de France, dimanche soir à Castres (selon les informations du Parisien). Le règlement de la FFF pour la compétition veut qu'officiellement, les deux clubs se partagent à chaque fois la recette, mais la coutume pousse les clubs professionnels à effectuer ce geste en direction de leurs homologues amateurs, dans le pur esprit de la Coupe.
"Grâce au fait de recevoir l'OM, le stade de Trélissac était complet"
Ce cas est médiatisé car il s'agit du club de la capitale, mais la grande majorité des équipes de Ligue 1 et Ligue 2 ne rechignent que très rarement. Ils savent aussi très bien que dans le cas contraire, ce sera une volée de bois vert médiatique assurée et un coup souvent malvenu au niveau de la popularité. L'Olympique de Marseille, par exemple, l'avait appris à ses dépens en 2020 à Trélissac, club de National 2 qui s'était incliné aux tirs au but (1-1 a.p., tab : 2-4).
A l'époque, Jacques-Henri Eyraud était président et les Phocéens étaient restés droits dans leurs bottes, se justifiant officiellement : "Grâce au fait de recevoir l'OM, le stade était complet et a d'ailleurs essentiellement accueilli des supporters marseillais, très majoritaires. Trélissac a bénéficié d'un stade de 13 000 places et a pratiqué une politique tarifaire qui affichait des prix entre 20 et 35 euros la place. La recette totale s'est élevée à près de 400 000 euros avant déduction des frais d'organisation. Il nous semblait juste que, dans ces conditions particulières, les deux clubs se partagent la recette. D'autant plus que ce déplacement a coûté à l'OM 65 000 euros." Des conditions qui, en réalité, sont pourtant banales.