Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 11 novembre 2024 à 22h32
Longtemps (et toujours) une activité ludique à l'entraînement, le futnet a pris son envol en tant que discipline seule.
Si on vous parle de futnet, vous aviez peut-être deviné qu'il s'agit de la spécialité mieux connue sous le nom de tennis-ballon. Les Mondiaux ont eu lieu ce week-end à Budapest (de jeudi à dimanche) et tous les matchs ont pu être visionnés gratuitement sur la chaîne YouTube de la FFF. Malheureusement, les compétitions n'ont pas souri aux équipes de France, alors que les Bleus étaient tenants du titre en double et médaillés de bronze en triple lors de la dernière édition en 2022.
Trois touches de balle en triple et un rebond
Cette fois, c'est en Hongrie que les Français étaient engagés et ont été éliminés dès les poules en simple (Vincent Voisinot) et en double (Jérémy Caramelle, William Rambaud et Vincent Voisinot), finissant cinquième et sixième. Dimanche, les derniers espoirs reposaient donc sur le triple d'Emmanuel Ferri-Pisani, Romain Isoird, Adrien Prual, Maxime Sorin et Maxence Vernier, lequel a buté sur la Slovaquie en demi-finales (8-11, 11-9, 11-7) puis sur l'Irak pour le bronze (11-9, 11-7). Les Tchèques et les Slovaques ont tout raflé dans les trois variantes.
Quoi qu'il en soit, à l'image du futsal en pleine explosion depuis le récent Mondial de l'équipe de France, c'est l'occasion de mettre en valeur le futnet, qui dispose depuis cette saison d'une deuxième division nationale afin de grandir encore. Auparavant, il n'y avait qu'une division de 18 équipes (Nantes est champion en titre), désormais il y a onze clubs dans chaque niveau. Tous les matchs se jouent en triple et en trois sets gagnants de quinze points (deux points d'écart). Au niveau du jeu pur, trois touches de balle sont autorisées sur chaque échange - une pour chaque joueur - ainsi qu'un rebond, qui peut être pris à n'importe quel moment de l'échange (sauf pour clôturer l'échange, il est donc autorisé avant la dernière touche mais pas après).