Algérie : Ça piétine pour la succession de Belmadi

A lire aussi

Patrick Juillard, Media365, publié le jeudi 22 février 2024 à 18h25

La Fédération algérienne de football a fait jeudi le point sur le dossier de la succession de Djamel Belmadi, qui tarde à se concrétiser malgré une volonté d'agir vite.

Près d'un mois après la cuisante élimination de l'Algérie à la CAN 2023, l'identité du successeur de Djamel Belmadi n'est toujours pas connue. Après la réunion de son bureau fédéral, la veille, la Fédération algérienne de football fait ce jeudi le point sur ce dossier. Réitérant le constat d'échec déjà posé à l'issue de la phase finale en Côte d'Ivoire, l'instance rappelle la constitution d'une commission "ad hoc" chargée de choisir le technicien qui occupera le banc des Fennecs (selon un cahier des charges bien précis, dont une présence importante en Algérie) mais est bien obligée de rester vague quant à la suite des événements.

« Les pourparlers avec le futur sélectionneur sont en cours, et il sera annoncé incessamment une fois que tous les détails de l'accord seront validés de part et d'autre », lit-on sur faf.dz. « La prochaine date FIFA du mois de mars 2024 sera l'occasion pour l'équipe nationale de disputer deux matchs amicaux (Algérie vs.Bolivie et Algérie vs.Afrique du Sud) dans le cadre du tournoi FIFA SERIES ALGERIA EDITION 2024 », conclut le communiqué, sans indiquer si le nouveau coach, dont la Fédération attendra une remise en ordre de l'équipe, sera alors déjà en place.

La piste Petkovic a du plomb dans l'aile...

Alors, qui va succéder à Djamel Belmadi à la tête de l'Algérie ? Un temps annoncé avec insistance, le Portugais Carlos Queiroz a été écarté de la course, au contraire de son compatriote José Peseiro, dans le flou quant à son avenir avec le Nigeria, qu'il vient de conduire en finale de la CAN. Mais l'entraîneur le plus proche de conclure semblait être Vladimir Petkovic (60 ans). Des discussions ont eu lieu en Suisse, autour d'une offre en bonne et due forme précédemment transmise à l'ancien sélectionneur de la Nati. Seulement voilà, une surenchère financière venue de Chine est venue bouleverser les choses.

Un accord s'éloigne donc dans l'immédiat, alors qu'a été évoquée par certains la possibilité de voir un technicien local être nommé à titre intérimaire. Arrivé à la présidence de la Fédération algérienne de football au mois de septembre 2023, Walid Sadi (photo) joue une partie de sa crédibilité sur cet épineux dossier, dont le second volet, à savoir le règlement du contentieux avec Djamel Belmadi, qui a refusé de démissionner et « fait le mort » depuis, a des chances de virer au feuilleton à épisodes devant les juridictions sportives.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.