Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 22 mars 2024 à 16h40
Le tourbillon de Paris 2024 avance à vitesse toujours plus folle vers le début des compétitions de l'été, un compte à rebours qui défilera encore plus intensément lorsque la flamme arrivera en France.
A un mois et demi de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, le mercredi 8 mai, pour le grand départ du relais qui s'achèvera lors de la cérémonie d'ouverture de Paris 2024 (le vendredi 26 juillet), un premier test grandeur nature a été effectué vendredi dans l'Aube. Le trajet traverse le département à partir de l'abbaye de Clairvaux jusqu'à Romilly-sur-Seine en revenant enfin sur Troyes, comme ce sera le cas le 13 juillet, même si le parcours ne sera pas exactement le même.
Oudéa-Castéra : "L'émotion monte déjà !"
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, était sur place avec Tony Estanguet et salue "une répétition grandeur nature qui nous permet d'éprouver, avec Paris 2024 et tous les services de l'Etat, l'organisation, les opérations et la sécurisation des convois" : "Un test qui rend confiant et impatient ! L'occasion de remercier l'ensemble des 760 personnes qui se sont mobilisées dont les forces de sécurité, les agents des collectivités mais aussi les nombreux bénévoles du département et du mouvement sportif... Dans moins de 50 jours, le relais mettra à l'honneur nos territoires mais aussi nos porteurs et porteuses de flamme dont l'émotion monte déjà !" Le triple champion olympique et patron de l'organisation rappelle lui "l'enjeu très important sur ce programme qui va sillonner toute la France, ce n'est pas si souvent" (pour L'Est Eclair).
Tout est l'occasion d'être simulé, pour les porteurs-relayeurs comme pour toutes les forces de sécurité qui représentent 75% de ce cortège du jour, les médias (surtout pour la diffusion TV) et les nombreux bénévoles qui escorteront l'événement durant les deux mois et demi de transhumance, notamment pour les innombrables animations en mode caravane du Tour de France. Ce sont d'ailleurs en bonne partie ses habitués qui, exceptionnellement, apporteront cette année leur expérience de ce terrain en mouvement permanent. Avant, pour un certain nombre, de rebasculer sur le Tour en juillet quand la machine de la flamme sera bien rodée.