Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 23 juin 2023 à 15h27
Alors que le parcours du relais de la flamme olympique a été officiellement dévoilé vendredi, cette tradition ne date pas d'hier...
C'est à l'université de la Sorbonne, vendredi, 129 ans après la renaissance des Jeux Olympiques actée par le baron Pierre de Coubertin, que le parcours du relais de la flamme olympique pour les JO parisiens de l'an prochain a été dévoilé. Elle partira le 8 mai de Marseille avant de sillonner la France jusqu'au 26 juillet, lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, qui s'annonce grandiose. Une flamme qui sera d'abord allumée à Olympie, le 16 avril, avant de prendre le bateau jusqu'à la cité phocéenne.
A partir de 1928
Une tradition qui tient son origine de la mythologie grecque et d'un de ses héros, Prométhée. Ce dernier se vit confier par Zeus la mission de créer l'humanité en dotant les êtres vivants, humains et animaux, des dons nécessaires à leur survie. Mais il profita d'une invitation de la déesse Athéna sur l'Olympe pour dérober le feu et le remettre aux humains, alors que Zeus avait interdit aux hommes son usage. Zeus le condamna alors à être attaché en haut du rocher de Caucase. Et un aigle venait lui ronger chaque jour son foie, qui se régénérait toutes les nuits, avant que Hercule ne finisse par le libérer. Le feu est depuis devenu un élément essentiel de la mythologie grecque, mais n'a été définitivement intégré aux Jeux Olympiques que lors de l'édition de 1928 à Amsterdam, alors qu'à Athènes, en 1896, les vainqueurs allumaient l'autel de Prométhée.
Mais le premier relais de la flamme olympique, comme on le connaît aujourd'hui, date des JO de 1936, à Berlin, sous l'impulsion du régime nazi. Et ce n'est que depuis 1952 que la flamme est allumée à Olympie avant de rejoindre la ville organisatrice en passant par Athènes.