Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 20 juillet 2023 à 16h10
Après divers soucis depuis le début du Tour de France, liés à des motos et des spectateurs, les organisateurs ont fini par prendre la parole, par l'intermédiaire de Thierry Gouvenou.
En cette fin d'édition 2023 du Tour de France, l'heure de faire le bilan va bientôt sonner. Si le spectacle a été au rendez-vous lors des différentes étapes, notamment grâce au duel entre Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), tout n'est pas rose pour les organisateurs. Loin de là. En effet, entre des spectateurs qui ont causé des chutes, comme celle de Sepp Kuss lors de la 15eme étape, ou des soucis avec des motos, les couacs ont été nombreux sur la Grande Boucle cette année. Car, après un premier souci pour Pogacar avec des motos lors de la 14eme étape, Vingegaard a connu le même sort mercredi, lors de son ascension du Col de la Loze (17eme étape). Un souci qui a passablement énervé Thibaut Pinot. « Une moto aurait pu me tomber dessus, c'était honteux. Je suis resté bloqué au moins 30 secondes, j'avais les motos qui me tombaient dessus quasiment, c'était n'importe quoi », a notamment lancé le Français.
« Un nouveau public qu'on n'attendait pas »
Face à cette situation, qui a entraîné des sanctions, les organisateurs du Tour de France ont donc pris la parole ce jeudi, à quelques jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées. « On se fait déborder par un nouveau public qu'on n'attendait pas. Ça doit être l'effet Netflix (qui a sorti un série sur la Grande Boucle, ndlr) ou l'intensité du duel Pogacar - Vingegaard, mais on se retrouve un peu dépourvus. On avait des points durs avant comme l'Alpe d'Huez et le Ventoux. Mais là c'est partout, partout. Il va falloir qu'on se pose pour trouver des solutions, peut-être revoir la taille de "l'échelon course" (règles qui régissent le fonctionnement des véhicules suiveurs en course, ndlr). Il va falloir se remettre en cause », a ainsi déclaré Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour de France, dans des propos recueillis par l'AFP. Espérons que l'édition 2024 soit plus calme de ce côté-là.