Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 12 juillet 2023 à 16h59
Lors d'une étape extrêmement chaude, certains coureurs ont connu des défaillances mardi. Et "le pire, c'est qu'on est seulement à la moitié du Tour" s'inquiète Cédric Vasseur, manager de Cofidis.
Comme attendu, une très forte chaleur s'est invitée mardi sur la 10e étape du Tour de France, programmée entre Vulcania et Issoire. Sans toutefois dépasser les 50°c en ressenti. Une étape longue de 167,2 kilomètres remportée par Pello Bilbao (Bahrain Victorious) qui a vu certains coureurs connaître des défaillances, à l'image de David Gaudu. "J'ai eu un coup de chaud, tout simplement. C'était un lendemain de repos, ça peut ne pas pardonner, je ne suis pas un grand fan des jours de repos, je ne suis pas un grand fan de la chaleur et là j'ai eu les deux d'un coup...", confiera ensuite au micro de France TV le Breton de la Groupama-FDJ, qui a finalement réussi à limiter les dégâts en finissant à moins de 3 minutes du vainqueur espagnol.
"Difficile" dès le départ
Mais cette étape pourrait laisser des traces. Car "les coureurs étaient complètement cramés", avoue Cédric Vasseur le manager de la formation Cofidis. "Le premier truc, c'était réhydratation et fraîcheur. Sur le visage, on voyait qu'ils étaient éprouvés et avaient souffert. On a l'impression qu'on dit ça chaque année mais c'est vrai : chaque année le Tour de France est de plus en plus disputé, rapide et intense." L'ancien coureur avoue à RMC que "ça été difficile" dès le départ à Bilbao. "La chaleur a rajouté une difficulté et le pire, c'est qu'on est seulement à la moitié du Tour. Il ne faut pas trop penser à ce qui nous attend. On va voir des organismes qui vont commencer à montrer des signes de faiblesse, c'est sûr." En espérant que les températures ne continuent pas à monter lors des prochains jours, notamment lors des étapes alpestres ce week-end...