Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 25 avril 2022 à 20h38
A l'instar de bien d'autres courses du calendrier, le Tour de Bretagne avait vu son édition 2021 décalée à l'automne. Pour la première fois depuis trois ans, l'épreuve reprend donc elle aussi sa place traditionnelle dans la saison.
Si elle ne recèle pas de nom connu au sein de son peloton, le Tour de Bretagne n'en reste pas moins une épreuve importante du calendrier français au coeur d'une région où le cyclisme est ancré de manière encore très vive, et même dans les plus jeunes générations - ce qui est moins évident ailleurs. La première étape a eu lieu lundi en Loire-Atlantique, arrivant à Sainte-Reine-de-Bretagne, puis le tracé s'enfoncera progressivement dans les terres, de l'Ille-et-Vilaine aux Côtes-d'Armor - la grande arrivée sera pour dimanche à Lannion - en passant par le Morbihan.
En attendant le Tro Bro Leon
Seul le Finistère, malheureusement, sera un peu plus délaissé avec une simple arrivée d'étape vendredi à Scaër, tout juste à l'extrémité est du département, en attendant le fameux Tro Bro Leon et ses "ribinou" dans un peu moins de trois semaines (le dimanche 15 mai). Au niveau purement sportif, l'équipe Arkea Samsic se positionne à nouveau comme le plus grand fleuron local, suivi de près par Bamp;B Hotels - KTM. Les réserves de Groupama - FDJ ou Jumbo - Visma seront également au rendez-vous.
Mais cette semaine complète de course demeure surtout un événement pour les plus grands amateurs de la région, à l'image du tenant du titre Jean-Louis Le Ny qui était parvenu à devancer le professionnel Anthony Delaplace (Arkea Samsic). Au fur et à mesure des éditions, on peut tout de même relever les victoires de Dries Devenyns ou Lars Boom en 2005 et 2006, ou encore les deuxièmes places finales de Pascal Lino en 1987 et surtout d'un certain Dylan Teuns en 2014, celui-là même qui vient de remporter la Flèche wallonne la semaine dernière. En 2004, Simon Gerrans avait terminé troisième.