Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 08 avril 2024 à 09h36
Lenny Martinez devrait bien quitter l'équipe Groupama-FDJ pour l'équipe Bahrain-Victorious à l'issue de la saison. RMC Sport annonce ce lundi que la petite pépite française de 20 ans que la formation française souhaitait absolument conserver se serait déjà mis d'accord avec son futur employeur, dont l'offre aurait tout d'irrésistible.
N'en déplaise à Marc Madiot, l'emblématique manager de l'équipe Groupama-FDJ doit s'attendre à perdre Lenny Martinez à l'intersaison. En dépit de la volonté de l'équipe française de conserver sa petite pépite, le très prometteur jeune coureur de 20 ans ne devrait plus porter le même maillot la saison prochaine. Depuis plusieurs semaines, il se murmurait que la richissime formation Bahrain-Victorious était prête à mettre sur la table une proposition à laquelle Martinez ne pourrait pas résister (la Gazzetta dello Sport avait évoqué le mois dernier un salaire de 2,5 millions d'euros sur trois ans). RMC Sport croit savoir que le dossier serait sur le point d'aboutir. Le fils de Miguel Martinez, l'ancien champion olympique de VTT, se serait en effet déjà entendu avec la formation bahreïnie. Toujours d'après nos confrères, Groupama-FDJ aurait bien tenté de formuler une contre-proposition, mais elle n'aurait eu aucun effet sur celui qui était devenu l'année dernière sur la Vuelta le deuxième plus jeune coureur de l'histoire à endosser un maillot de leader sur les trois Grands Tours depuis 1904. Martinez a d'ailleurs confirmé cette année encore toutes les attentes qui sont placées en lui en remportant la Classic Var puis le Trofeo Laigueglia.
Un mince espoir malgré tout pour Groupama-FDJ ?
De la même façon, la deuxième place du natif de Cannes derrière Jonas Vingegaard sur le Gran Camino ainsi que sa huitième place sur les Strade Bianche étaient venues donner raison à l'équipe Bahrain-Victorious de ne pas hésiter à casser leur tirelire pour être sûr de ne pas laisser échapper le petit prodige. Toutefois, du côté de Groupama-FDJ, un espoir, certes bien infime, resterait de garder Martinez. Un agent bien implanté dans le cyclisme français pensait lui aussi dans Le Parisien le mois dernier que rien n'était forcément perdu. "Personne ne se tape dans la main aussi tôt dans la saison. Surtout que rien n'empêcherait Groupama-FDJ de lui faire une prolongation de contrat évidemment supérieure à ce qu'il touche cette année. Généralement, c'est plutôt entre fin avril et mai que les choses se décantent vraiment." Tout laisse néanmoins penser que le grimpeur vit ses derniers mois sous les ordres des frères Madiot.