Cosnefroy au frigo, un coup de froid

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 13 septembre 2022 à 14h40

L'équipe de France ne pourra pas compter sur Benoît Cosnefroy aux Mondiaux, alors que ce dernier vient de prouver, vendredi à Québec, qu'il était très en forme. Un mauvais timing visiblement très assumé par l'intéressé.

Si David Gaudu a pris une belle cinquième place dimanche à Montréal, au sprint derrière Tadej Pogacar et Wout Van Aert (ainsi qu'Andrea Bagioli et Adam Yates), ou que Warren Barguil a terminé deux fois dixième, le grand vainqueur français du week-end québécois - où les Grands Prix de Québec et de Montréal s'enchaînent traditionnellement le vendredi et le dimanche - se nomme bien sûr Benoît Cosnefroy. Le coureur de l'équipe AG2R Citroën s'est imposé en solitaire à Québec sur une ultime attaque parfaitement sentie.

"C'était convenu, on est d'accord depuis un certain temps"

Il n'a d'ailleurs pas été si loin de pouvoir également basculer dans le groupe de tête à Montréal, mais il estime avoir "touché les limites hautes" de ses capacités physiques, ce qu'on peut aisément lui pardonner au vu de son magnifique effort victorieux deux jours plus tôt, analysé par son directeur sportif Vincent Lavenu comme "un exploit de haute volée" : "C'était osé, mais il ne lui manquait que la gagne cette année et c'était du très grand Benoît !"


La mauvaise nouvelle, apprise entre ces deux courses, c'est que l'équipe de France va se priver d'un de ses éléments les plus en forme pour les Mondiaux en Australie, en fin de semaine prochaine : "C'est convenu avec le sélectionneur Thomas Voeckler. J'ai la responsabilité de gagner pour AG2R Citroën, et quand vous allez en Australie, vous devez en plus gaspiller beaucoup d'énergie et avec le décalage horaire... On est d'accord depuis un certain temps avec l'encadrement de la sélection." Tous les supporters le sont un peu moins, mais n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.

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