Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 15 août 2021 à 16h01
Nico Ali Walsh (20 ans), petit-fils du légendaire Mohamed Ali, a brillamment réussi ses débuts chez les professionnels, en s'imposant facilement dès le premier round face à Jordan Weeks samedi dans l'Oklahoma.
Il était très attendu. Samedi soir, au Hard Rock Hotel amp; Casino de Tulsa (Oklahoma), Nico Ali Walsh a effectué ses grands débuts chez les professionnels, lors d'une soirée dont le combat vedette a vu Joshua Franco conserver sa ceinture de champion WBA des super-mouches face à Andrew Moloney. Mais le combat d'Ali Walsh (20 ans) était encore plus attendu. Et pour cause : le natif de Chicago n'est autre que le petit-fils du légendaire Mohamed Ali ! Et il n'a pas manqué ses débuts, expédiant son compatriote Jordan Weeks en moins de deux minutes. D'abord compté jusqu'à huit, ce dernier n'a rien pu faire face à la puissance de son adversaire, qui lui a infligé un déluge de coups de poing. Et l'arbitre a donc rapidement mis fin au combat.
Des débuts professionnels "complètement conforme à ses attentes", comme il l'a expliqué sur le ring avant d'évoquer son illustre grand-père décédé en 2016, et qui ne manquait pas de lui donner des conseils sur le noble art. "Honnêtement, on dirait que ça rajoute beaucoup de pression mais pour moi, il était simplement mon grand-père. Pour tout le monde, que ce soit vous ou le public, il est le plus grand boxeur de tous les temps, et peut-être la plus grande personne. Pour moi, c'était le plus grand des grands-pères. C'était vraiment spécial d'entendre tous ces chants « Ali », c'est quelque chose que je n'oublierai jamais. Et honnêtement, je ne m'y attendais pas", a-t-il ainsi avoué, laissant ensuite la parole à son promoteur Bob Arum, qui fut également celui d'Ali. "Il porte sur ses épaules l'héritage du plus grand boxeur de tous les temps. Mais si quelqu'un peut le supporter, c'est vraiment ce gamin", a lâché le patron de Top Rank. "C'était le promoteur de mon grand-père et maintenant c'est le mien. C'est incroyable. Digne d'un film hollywoodien", a conclu Nico Ali Walsh.