Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 18 septembre 2022 à 14h52
Français et Espagnols s'affrontent en finale de l'Euro, dimanche soir (20h30) à Berlin. Les grands rivaux européens rêvent d'un nouveau sacre en prenant le meilleur le meilleur ennemi continental.
Et la France retrouve l'Espagne... Les deux grands rivaux européens ont encore rendez-vous dimanche soir (20h30) et ce sera là pour le sacre à l'Euro 2022 à Berlin. Français et Espagnols vont ainsi s'affronter pour la 22eme fois dans la compétition européenne, plus que tout autre duel dans l'histoire de l'épreuve. La Roja mène largement, 17 victoires à 4. Les Bleus espèrent accrocher un 5eme succès qui serait synonyme d'une 2eme sacre à l'Euro après celui de 2013. Les Espagnols, neuf fois médaillés sur les dix dernières éditions, briguent une 4eme couronne après 2009, 2011 et 2015.
Succès des Bleus à l'Euro 2013, victoire espagnole aux JO 2016
Le dernier match entre les deux formations remonte à un match amical disputé à Paris le 10 juillet 2021. L'Espagne s'était imposée (87-79) malgré notamment 15 points inscrits par Evan Fournier , le capitaine des Bleus dimanche soir. Entre les deux nations, c'est toujours serré et tendu. Les Bleus avaient arraché le succès en demi-finales de l'Euro 2013 (75-72 après prolongation), les Ibériques avaient nettement dominé le quart des Jeux Olympiques de Rio 2016 (92-67). La rivalité est devenue énorme et la France s'est souvent « ramassée » depuis vingt ans face aux champions du monde en titre.
« Les jeunes vont régler les comptes des anciens »
« Le passé compte. Dans l'esprit des coachs qui sont là depuis longtemps, la rivalité existe. Pour les joueurs, c'est différent. Peu l'ont vécu comme moi j'ai pu la vivre, souligne dans Le Parisien Boris Diaw, l'ancien capitaine devenu manager général de l'équipe de France. Beaucoup de Bleus d'aujourd'hui n'ont jamais joué contre l'Espagne. Ils connaissent l'histoire mais, pour eux, ce n'est plus la même chose. » Un Français a quand même très envie de « taper » la Roja plus qu'une autre équipe. « On ne peut pas oublier la rivalité qui existe bel et bien depuis des années, confie Diaw. Aujourd'hui, l'Espagne a surtout une équipe qui joue très bien au basket, même avec des joueurs qui ont aussi complètement changé. Elle est encore en finale, donc chapeau quand même. » « Là, ce sont les jeunes qui vont régler les comptes des anciens », résume dans L'Equipe Florent Pietrus, acteur majeur du succès fondateur à l'Euro 2013.