Bleus / Fournier : " Je veux gagner l'Euro "

Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 19 septembre 2021 à 10h00

Dans un entretien accordé à L'Equipe, Evan Fournier, après les Jeux et sa médaille d'argent, a notamment fait part de ses ambitions, avec forcément dans un coin de la tête Paris 2024.

Evan Fournier est ambitieux. Ce dimanche, à l'occasion d'une interview accordée au quotidien sportif français L'Equipe, l'international français, tout juste auréolé d'une médaille d'argent acquis lors des Jeux d'été 2020 de Tokyo au Japon, n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin, avec l'équipe de France. Le joueur de 28 ans a forcément dans un coin de la tête la prochaine échéance olympique, mais pense aux événements qui auront lieu avant.

« Bâtir une dynastie »

A commencer par l'Euro 2022, qu'il n'a visiblement pas l'intention de manquer : « Bien sûr. Je veux gagner l'Euro. Ce n'est pas le moment de s'arrêter. On a l'occasion d'enfoncer le clou, de bâtir une dynastie. Cette équipe doit grandir chaque été, avoir envie de se retrouver, revivre ces émotions, réactiver ce qui a fait notre réussite à Tokyo : mettre les ego de côté, aller au combat pour l'autre, avoir cette mentalité de vainqueur. Et recommencer chaque année. C'est une opportunité pour notre sport, mais aussi quelque chose qui peut dépasser le basket, faire avancer le sport en France. On peut donner l'exemple pour toute une génération. On n'a pas le droit de passer à côté de ça. Manquer l'Euro ? Il faut arrêter, c'est en septembre. Tout le monde aura le temps de prendre ses vacances. »

« La non-sélection en 2016 ? J'avais la haine »

Avec donc, dans un coin de la tête du nouveau pensionnaire de la franchise des Knicks de New York, Paris 2024 : « Évidemment, mais ma vision, c'est de devenir aussi dominants que l'Espagne ces quinze dernières années. C'est notre première finale. Avant Paris, il y a d'autres échéances. » Toujours est-il qu'Evan Fournier, après ses Jeux, a plus que jamais confirmé qu'il était devenu un cadre de cette équipe de France, lui qui n'avait que très peu digéré sa non-sélection pour les précédents Jeux, en 2016 : « J'avais la haine. L'annonce de la liste sur Twitter avait été un coup de massue. Tu es comme dans un monde parallèle tellement tu n'y crois pas. Et, au-delà de moi, il y avait ma femme, mon père, ma mère que je vois s'effondrer en pleurs. Pour mes parents, au-delà de la déception, il y avait un rêve olympique personnel qu'ils n'ont pas pu réaliser comme athlètes, qu'ils voulaient vivre à travers moi. »

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