GP d'Espagne : Victime du syndrome des loges, Fabio Quartararo est inquiet avant le GP de France

Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 02 mai 2021 à 21h25

Touché par le syndrome des loges, Fabio Quartararo n'a pas pu se battre pour la victoire lors du Grand Prix d'Espagne et ne cache pas son inquiétude alors que le Grand Prix de France s'annonce.

Fabio Quartararo a vécu un véritable crève-cœur ce dimanche à Jérez de la Frontera. Parti de la pole position et en tête très tôt dans la course, le pilote Yamaha a dû lever le pied dans la deuxième moitié du Grand Prix d'Espagne. Alors que, pendant la course, la question d'un problème mécanique s'est posée, les images du Français après l'arrivée ont confirmé que le souci était physique. « J'ai eu un gros problème avec mon bras. Dès que j'ai eu une seconde d'avance, je n'ai plus eu de force, a confié Fabio Quartararo dans des propos recueillis par le magazine britannique Autosport. Je me suis battu pendant encore six tours avec la douleur, mais c'était impossible, je n'avais plus de force. » Conscient qu'il était « dangereux de rouler pendant cette moitié de course », le pilote tricolore a avoué ne pas vouloir jeter l'éponge. « Je savais qu'un ou deux points pourraient être importants pour le championnat, alors j'ai tout donné », a-t-il ajouté.


Quartararo : « Je me suis battu jusqu'à la fin »

Avouant ensuite avoir « déjà eu une petite douleur » au bras droit, « une douleur constante, légère » qui « ne pouvait pas conditionner » son résultat en course, Fabio Quartararo assure avoir perdu toute force dans son bras. « Mon bras c'était de la pierre », tonne le pilote Yamaha qui a abandonné à Francesco Bagnaia la tête du championnat du monde pour deux points. Mais, malgré la douleur, le Niçois assure s'être « battu jusqu'à la fin », que c'était « le plus important à faire pour le moment ». Finalement treizième sur la ligne d'arrivée, Fabio Quartararo assure d'être « battu encore plus que pour gagner les deux dernières courses » à Doha puis à Portimão. Malgré la déception du résultat, le pilote Yamaha veut mettre en avant les aspect positifs de son week-end espagnol. « Je retiens le positif de ce week-end, c'est qu'on était super rapide et on avait le rythme pour gagner. Je suis très triste, parce que je me sentais très bien devant, a ajouté Fabio Quartararo. Quand j'étais quatrième, j'ai pu dépasser les autres. J'étais à l'aise, on avait un rythme incroyable ce week-end, mais je n'avais simplement plus de force dans le bras. »


Quartararo : « Mon bras ne va pas bien »

Brillant à Jérez de la Frontera et fantomatique à Portimão la saison passée, Fabio Quartararo n'a pas manqué de signaler l'inversion vécue cette année, sans toutefois parvenir à comprendre ce qui a pu arriver. « Au Portugal, l'année dernière c'était un désastre, cette année c'était parfait, rappelle le Français. Ici je n'ai jamais eu de problème de toute ma vie, alors que cette année j'ai un problème. C'est donc quelque chose que je ne comprends pas. » Opéré une première fois du syndrome des loges en juin 2019, Fabio Quartararo pourrait être contraint de passer une nouvelle fois par la case bloc opératoire. Mais la proximité du Grand Prix de France, le 16 mai prochain au Mans, est problématique. « Il faut que je pense à ce qu'il faut faire. C'est sûr qu'il faudra prévoir quelque chose parce que ça ne va pas, mon bras ne va pas bien, admet le Français. On regarde encore, mais il y a trop d'options. Mon cerveau est plein, avec les gens qui me disent d'aller à tel endroit, ou à tel autre. Et en fait, en ce moment, je suis perdu. » Assurant vouloir se « reposer le cerveau » et admettant ne pas avoir la moindre idée de ce qu'il faudra faire pour solutionner le problème vécu ce dimanche, Fabio Quartararo voit une ombre se dessiner sur un début de saison qui était quasiment parfait.

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