F1 - GP de France : Domenicali attend un geste de Macron

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Guillaume Marion, Media365, publié le samedi 06 mai 2023 à 12h20

Alors que le GP de France a disparu cette année du calendrier de la F1, le patron de la discipline Stefano Domenicali s'est montré clair sur le sujet, lors d'un entretien accordé à L'Equipe.

Visiblement, Stefano Domenicali ne serait pas contre un énième retour de la Formule 1 dans l'Hexagone. Bien au contraire, mais « il faut être deux pour se marier » a tenu à rappeler ce dernier. Au programme entre 2018 et 2022, sauf en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, après avoir disparu de 2009 à 2017, le Grand Prix de France n'est en effet à nouveau plus présent au calendrier en 2023. Dans une saison à 23 courses, ce qui est un record, l'absence d'un passage par le Castellet a de quoi surprendre mais semble se justifier assez aisément d'après le patron de la discipline, présent ce week-end en Floride pour le GP de Miami. « Nous respectons tout ce que la France a fait pour notre sport. Vous avez des super pilotes, vous avez une écurie, vous avez un public nombreux, a notamment expliqué l'Italien, qui fut un temps le directeur de Ferrari, à ce sujet. Il suffit de venir nous voir pour parler. »

Domenicali pointe un manque d'interlocuteurs en France

« Je suis ravi de l'apprendre (que le circuit Paul-Ricard être prêt à prolonger son contrat). Désormais, la F1 est redevenue un sport qui intéresse. Vous ne pouvez pas dire : je viens parce que je suis la France. Plus que personne, je veux que votre pays revienne au calendrier mais il faut faire les efforts que les autres font. (...) Il faut juste que chacun fasse des efforts. Mieux, il faut des interlocuteurs. Et pour l'instant, chez vous, nous n'en avons pas (que ce soit pour Nice ou pour le Castellet). (...) Le jour où le président Macron me dit qu'il veut discuter pour parler du retour de la France, je viens. S'il veut discuter, je serai là dès qu'il le souhaite pour en parler », a également déclaré Domenicali, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. Désormais, la balle semble dans le camp français. Reste à savoir si quelqu'un pourra s'en saisir...

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