Roland-Garros : Nadal ne devrait pas être tête de série, les organisateurs en attente

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Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 25 avril 2024 à 15h40

En conférence de presse, ce jeudi, Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, a affirmé retenir son souffle concernant la participation de Rafael Nadal, qui ne devrait pas être tête de série.

L'édition 2024 de Roland-Garros se rapproche. Elle aura lieu entre les dimanche 26 mai et 9 juin prochains. Cette édition pourrait être bien particulière, dans la mesure où l'Espagnol Rafael Nadal, qui détient le record de quatorze titres remportés sur cette terre battue, pourrait bien y faire sa toute dernière apparition. Mais sa participation à ce deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année est bien loin d'être acquise. En effet, le Majorquin ne s'en sort décidément pas avec ses blessures. Actuellement présent au Masters 1000 de Madrid, où il fera ses grands débuts, ce jeudi en fin d'après-midi, contre l'Américain Darwin Blanch, 1028eme joueur mondial et bénéficiaire d'une wild card, Nadal, aujourd'hui redescendu à la 512eme place, n'a pas vraiment laissé place à l'optimisme, indiquant qu'il se rendra Porte d'Auteuil, seulement s'il se "sent suffisamment prêt".

Mauresmo : "On croise les doigts..."

Du côté des organisateurs, on retient évidemment son souffle. C'est en tout cas ce qui est ressorti de la conférence de presse qui s'est déroulée ce jeudi matin. Directrice du tournoi de Roland-Garros, Amélie Mauresmo a notamment lancé, dans des propos rapportés par Le Parisien : « On croise les doigts pour nous, mais surtout pour lui... » Avant de poursuivre : « Il sait qu'il est ici chez lui. Et pour ce qui est de savoir s'il y aura un hommage ou pas cette année ou la prochaine, ce sera surtout très dépendant de lui et des décisions qu'il va prendre. On suivra surtout ses souhaits à lui. » Si Nadal décide d'être présent, il n'aura aucun passe-droit, malgré tous ses trophées remportés dans ce même tournoi. L'Espagnol ne devrait donc pas être tête de série, pour services rendus, comme pouvait le faire, à une certaine époque, Wimbledon. « On a vu les inconvénients que cela pouvait amener. Pour l'instant ce n'est pas sur la table », a également affirmé Amélie Mauresmo.

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