L1 (J32) : Rennes renverse Metz et rêve encore d'Europe

Axel Divio, Media365, publié le samedi 04 mai 2024 à 21h51

Mené 2-1 à la 44eme minute, Rennes a finalement arraché la victoire à Metz (3-2) grâce à des buts de Bourigeaud et Kalimuendo, et se retrouve provisoirement 7eme du classement.

Une soirée tout simplement cauchemardesque ! Le FC Metz risque d'avoir du mal à digérer le scénario de cette 32e journée de Ligue 1... Après avoir mené par deux fois au score, le club messin s'est finalement incliné dans les arrêts de jeu face au Stade Rennais (2-3). Conséquence de cette défaite sur le fil : une 16e place synonyme de barrages, la menace Lorient (17e avec 3 points de retard) non écartée et des concurrents (Le Havre et Nantes) respectivement avec 3 et 4 points supplémentaires.

Un sprint final pour lequel les Messins seront, en plus, privés de leur élément clé, Geroges Mikautadze, bêtement expulsé pour un geste d'humeur sur Arnaud Kalimuendo dans les arrêts de jeu. Déjà déterminant pour l'accession du FC Metz en Ligue 1 avec 23 buts et 8 passes décisives au compteur, Georges Mikautadze aurait bien pu se voir décerner une statue à Saint-Symphorien après avoir marqué son 12e but et délivré sa 4e passe décisive de la saison contre des Bretons qu'il aura tout d'abord écœuré. C'est en effet lui qui a lancé ce Metz-Rennes sur de bons rails en ouvrant le score d'un lob splendide sur Steve Mandanda, parti à l'aventure (1-0, 17e). C'est encore le Géorgien qui délivrera un caviar pour Papa Diallo, plus rapide qu'Alidu Seidu, qui trompe un Mandanda impuissant (2-1, 44e). Entretemps, Amine Gouiri avait égalisé sur un centre parfait de Martin Terrier, bien aidé par la déviation de Christophe Hérelle (1-1, 22e).

Le FC Metz perd ses nerfs

Plutôt dominateurs, les Rennais revenaient aux vestiaires avec pas mal de frustration. Pas encore en vacances, les hommes de Julien Stéphan vont insister et prouver qu'ils n'ont pas abdiqué en cette fin de saison. Amine Gouiri bute sur Alexandre Oukidja (62e), tandis qu'Ismaël Traoré s'arrache pour gagner un duel musclé avec Arnaud Kalimuendo (65e). Le FC Metz tenait le coup et aurait même pu réaliser le break. Sur un contre rondement mené par Georges Mikautadze, Papa Diallo est bien servi dans l'espace libre. Sa frappe imparable pour Steve Mandanda sera repoussée héroïquement de la tête par Arthur Theate, revenu défendre jusqu'au bout (69e). Un tournant important ! Presque un but marqué par le défenseur belge !

En effet, sur l'action suivante, le Stade Rennais va bénéficier d'un penalty pour une faute idiote d'Ismaël Traoré sur Arnaud Kalimuendo, qui ne semblait pas en mesure de pouvoir marquer sur l'action. Un penalty transformé par Benjamin Bourigeaud qui porte son bilan personnel à 53 buts et 49 passes décisives en Ligue 1 (2-2, 72e). Le dernier quart d'heure sera particulièrement tendu et le FC Metz va perdre ses nerfs. Bousculés, les Messins vont craquer sur un contre éclair lancé par Azor Matusiwa et converti par Bertug Yildirim, passeur décisif pour Arnaud Kalimuendo, auteur d'un missile pour tromper Alexandre Oukidja (2-3, 94e), forcément dévasté par cette issue cruelle. Dans la foulée, le tableau sera encore noirci par l'exclusion très sévère mais largement évitable de Georges Mikautadze (95e). Une absence très préjudiciable qui va compliquer encore un peu plus la mission messine.

Une sale soirée qui confirme que le Stade Rennais se transforme en bête noire des Grenats, qui n'ont plus battu cet adversaire depuis 7 rencontres consécutives (dernier succès messin en avril 2018, 7 défaites de rang). Entre un déplacement chez le voisin strasbourgeois, qui ne fera, forcément, aucun cadeau, et la réception du Paris-Saint-Germain en clôture, l'opération maintien s'annonce délicate pour le FC Metz. De son côté, Rennes s'est donné la possibilité de lutter encore pour une place européenne.

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