Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 10 mai 2024 à 12h09
Tombeur de l'OM dans le dernier carré de la Ligue Europa avec l'Atalanta Bergame, l'entraîneur italien Gian Piero Gasperini se réjouit de disputer une finale entre « petits clubs » face au Bayern Leverkusen.
Pour la deuxième fois de son histoire dans le dernier carré d'une compétition européenne, l'Atalanta, une semaine après avoir décroché le match nul à l'Orange Vélodrome (1-1), a surclassé l'Olympique de Marseille jeudi soir, s'imposant 3-0 en demi-finale retour de la Ligue Europa dans un Gewiss Stadium limité à 15 000 spectateurs pour cause de travaux. Un « petit » stade pour un « petit club », jamais titré en Serie A et vainqueur d'une seule Coupe d'Italie, au sein d'une « petite » ville, la 35e du pays en population, comme n'a eu de cesse de le rappeler l'entraîneur de la Dea, Gian Piero Gasperini, ravi de disputer une première finale tout sauf « bling-bling » le 22 mai à Dublin face au Bayer Leverkusen, surprenant champion d'Allemagne et toujours invaincu cette saison après avoir évité la défaite, une nouvelle fois dans les dernières minutes, contre l'AS Rome dans l'autre demi-finale (2-2, aller 2-0).
"Historique pour Bergame, une petite ville, un petit club"
"Voici deux équipes qui n'ont peut-être pas un nombre fantastique ou important de fans, qui ne sont pas des équipes particulièrement appréciées des chaînes de télévision pour leur audience ou leur taux de popularité. Mais ce sont deux équipes qui jouent au football, a déclaré l'expérimenté technicien italien en conférence de presse. Notre parcours de ces dernières années est quelque chose de nouveau, qui donne de l'espoir à beaucoup d'équipes. Et peut-être que cela vous fait penser que le football peut être joué sans nécessairement avoir des millions de fans. Le football n'est pas seulement pour eux, mais aussi pour nos 14 000 fans de ce soir." Gasperini a donc hâte de jouer ce match "historique pour Bergame, pour une petite ville, un petit club. C'est un espoir pour les autres clubs comme nous. On parle beaucoup de Superligue, mais l'Atalanta peut donner de l'espoir à d'autres clubs. La méritocratie a du bon."