Ligue 1 : Lyon et Brest, les deux tubes de la saison

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 20 mai 2024 à 20h23

Les Gones comme les Brestois, dans un style plus stable que personne n'attendait pour ces incroyables Bretons, ont marqué le championnat.

L'OL de l'enfer au paradis

Un recrutement encadré, Bradley Barcola et Malo Gusto qui partent... Le début de saison s'annonçait morose pour l'Olympique Lyonnais, mais on ne l'imaginait pas à ce point : après le remplacement de Laurent Blanc par Fabio Grosso sur le banc dès la septième journée, l'entraîneur italien est à deux doigts de perdre un oeil dans l'attaque du bus à Marseille, tout en ne gagnant qu'un seul de ses huit matchs. Il quitte le club à la lanterne rouge, pire début de saison de l'histoire de l'OL en Ligue 1. Et puis, le miracle Pierre Sage...

D'abord intérimaire, le formateur guide son groupe totalement groggy et ravagé par ce bien étrange passage de Fabio Grosso (qui s'obstinait notamment à se passer d'Alexandre Lacazette), pour enchaîner trois victoires face à Toulouse, Monaco et Nantes, ainsi qu'en Coupe de France avec les éliminations de Lille en huitièmes et Strasbourg en quarts. On connaît la suite : huit victoires sur les dix derniers matchs de championnat, une sixième place qualificative pour la Ligue Europa en attendant la finale de Coupe de France pour le feu d'artifice, samedi contre le PSG (à Lille). Et des retournements à n'en plus finir, dont un exceptionnel face à... Brest (4-3).

Brest, dingue jusqu'au bout !

Avec une seule défaite en huit matchs, le début de saison des Finistériens était déjà au-dessus des attentes. De là à en imaginer un tel dénouement... Surtout que de la neuvième à la onzième journée, les joueurs d'Eric Roy enchaînent trois revers consécutifs, mais contre Lille, Paris et Monaco. Le dernier sur le Rocher (2-0) a provoqué une lettre ouverte du coach contre l'arbitrage. On ne jurerait pas que ça ait eu une quelconque influence, puisqu'il n'a cessé encore récemment de convoquer l'argument du pot de terre contre le pot de fer pour motiver ses joueurs.

Mais depuis, c'est indéniable, la folle série de ces Bretons si joueurs n'a jamais molli : à nouveau six victoires en sept matchs, pour démarrer la phase retour sur le podium. Et n'en tomber finalement qu'après ce difficile enchaînement d'un succès en cinq rencontres jusqu'en début de semaine dernière, devant Reims (0-0), avant l'ultime bonheur de dimanche et la victoire à Toulouse (0-3) conjuguée au nul de Lille face à Nice (2-2), qui permet à Brest de récupérer sa troisième place et donc de se qualifier directement pour la Ligue des champions. Difficile de ne pas affirmer que c'est mérité.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.