Vendée Globe / Sorel : " Quand je vous disais que les marins étaient maso "

Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 31 décembre 2020 à 10h00

Sur le site internet officiel du Vendée Globe, le Français Maxime Sorel (V and B-Mayenne) a raconté son aventure dans le grand Sud, n'hésitant d'ailleurs pas à se qualifier de « maso ».

La neuvième édition du Vendée Globe continue de suivre son cours. C'est le 8 novembre dernier que 33 navigateurs avaient alors décidé de s'élancer, depuis les Sables d'Olonne, dans un tour du monde en solitaire. Presque deux mois plus tard, 27 d'entre eux ont réussi à rester en course, dans la prestigieuse épreuve de voiles. Parmi eux, on retrouve le Français Maxime Sorel, sur V and B-Mayenne. Lors du dernier pointage publié à 9h00, heure française, le navigateur occupait alors encore la neuvième place de la flotte, à 8 557,92 milles de l'arrivée et à 530,96 milles de l'actuel leader de la course, à savoir son compatriote Yannick Bestaven, sur Maître CoQ IV. Après plus de 50 jours sur son monocoque, Sorel semble faire partie de ceux qui commencent visiblement à trouver le temps long. Régulièrement, les marins livrent leur ressenti du moment, sur le site internet officiel de l'organisation.

Sorel : « Imagine-toi dans une boîte en carbone »

Et ce jeudi, le skipper de V and B-Mayenne n'a donc pas dérogé la règle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Tricolore avait de l'imagination. D'ailleurs, lui-même l'affirme : « Quand je vous disais que les marins étaient maso !!! » Pour en arriver à cette conclusion, Maxime Sorel a ainsi notamment raconté, à sa manière, son aventure dans le grand Sud, à bord de son monocoque. A ce sujet, il a donc ainsi notamment confié : « Imagines-toi après 25 jours d'isolement dans une boîte en carbone. Tu as déjà commencé ton voyage intérieur et tu as eu pas mal de questionnement sur toi-même. Tu sembles même avoir déjà obtenu des réponses... Tu entres alors dans un univers inconnu. Ce que les gens appellent « Le Grand Sud » ou « Le Royaume des Ténèbres »... Wow ça glace le sang ça non ? Les marins qui y sont déjà allés, et ils ne sont pas si nombreux, en parlent comme quelque chose d'unique, de froid, de gris, de dur mais semblent en être tombés amoureux. »

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