Mathieu WARNIER, Media365, publié le jeudi 21 avril 2022 à 09h03
Au sortir de sa victoire sur Laslo Djere à Belgrade, Novak Djokovic a vivement critiqué la décision des organisateurs de Wimbledon, qui vont refuser la présence des joueurs russes et biélorusses.
La décision prise ce mercredi par Wimbledon ne fait pas l'unanimité. Alors que la rumeur s'était vite propagée, les dirigeants du All England Lawn Tennis amp; Croquet Club (AELTC) ont confirmé ce mercredi que l'édition 2022 de la troisième levée du Grand Chelem se disputera sans la participation des joueurs venant de Russie et de Biélorussie. Alors que l'ATP et la WTA ont vivement critiqué cette décision unilatérale au travers de communiqué, Novak Djokovic n'a pas pu éviter le sujet en conférence de presse. Après le bras de fer remporté face à son compatriote Laslo Djere pour son entrée en lice dans le tournoi ATP de Belgrade, le numéro 1 mondial ne s'est pas montré tendre avec les dirigeants de Wimbledon. « Je condamnerai toujours la guerre, étant moi-même un enfant de la guerre mais je ne peux pas soutenir la décision du tournoi de Wimbledon, je pense qu'elle est folle », a ainsi déclaré le Serbe.
Djokovic : « Les sportifs n'ont rien à voir avec ce qui se passe »
Mais un élément qui dérange particulièrement Novak Djokovic, c'est le fait que le gouvernement britannique soit intervenu afin de convaincre les dirigeants de l'AELTC de bouter les représentants russes et biélorusses hors de « The Championships » cette année. « Les joueurs de tennis, les sportifs n'ont rien à voir avec ce qui se passe, a assuré le numéro 1 mondial face à la presse. Lorsque la politique intervient dans le sport, ce n'est jamais bon. » Reste que cette décision peut faire le jeu de Novak Djokovic. En effet, l'exclusion des Russes signifie que son plus proche rival au classement ATP, Daniil Medvedev, ne pourra pas défendre ses chances sur le gazon londonien, où il reste sur une défaite en huitièmes de finale face à Hubert Hurkacz l'an passé. Novak Djokovic, quant à lui, devrait pouvoir y défendre le titre acquis en 2021, malgré sa non-vaccination contre le coronavirus.