Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 05 juillet 2022 à 14h38
Alors qu'il pourrait affronter Rafael Nadal lors d'une éventuelle première demi-finale en Grand Chelem, Nick Kyrgios s'est souvenu d'une anecdote savoureuse sur une préparation de match face à l'Espagnol...
Deux jours après un match fou, dans tous les sens du terme, contre Stefanos Tsitsipas, qui a valu aux deux joueurs une mise à l'amende, Nick Kyrgios est apparu plus apaisé lundi face à Brandon Nakashima, même s'il a eu besoin de cinq sets pour faire entendre raison à l'Américain. Et malgré ses douleurs à l'épaule droite, il se dit serein avant d'aborder, mercredi contre Cristian Garin, son troisième quart de finale en Grand Chelem, le deuxième à Wimbledon, avec la possibilité d'atteindre le dernier carré d'un Majeur pour la première fois de sa carrière.
"Je fais ce que je veux"
Et à 27 ans, il a aujourd'hui "l'impression d'être un vétéran". Un "vétéran" qui a tout de même déclenché une énième polémique en enfilant sur le court, juste après son huitième de finale victorieux, une casquette et des chaussures à dominante rouge, cassant les codes du très traditionnel All England Lawn Tennis Club. "Pourquoi ?", lui a-t-on alors demandé. "Parce que je fais ce que je veux", a-t-il répondu, tout en assurant qu'il n'était "pas au-dessus des lois"... Le fantasque joueur australien a aussi rappelé une anecdote pas si étonnante, datant de 2019. "Il fut un temps où il fallait me faire sortir de force d'un pub à 4h du matin pour jouer un deuxième tour de Wimbledon contre Nadal. Ouais, mon agent a dû venir me sortir du pub à l'aube, avant mon match sur le Centre Court. J'ai parcouru un long chemin depuis...", a-t-il ainsi lâché.
Accusé d'agression
Un Rafael Nadal, opposé lui à Taylor Fritz, qu'il pourrait retrouver en cas de première qualification pour les demi-finales d'un Grand Chelem. En attendant, Kyrgios a appris qu'il devrait comparaître au tribunal le 2 août prochain, car il est accusé d'agression par une ancienne petite-amie. D'après le Canberra Times, cette accusation, pour des faits présumés datant de décembre 2021, est passible d'une peine d'emprisonnement qui peut aller jusqu'à deux ans.