US Open : Halys a bien changé

Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 25 août 2024 à 13h03

En quête de la première victoire de sa carrière au premier tour de l'US Open, Quentin Halys, opposé mardi au Finlandais Otto Virtanen, veut continuer à évoluer vers un jeu plus agressif, qui porte ses fruits depuis Wimbledon.

Il s'en est encore sorti. Grand spécialiste des qualifications en Grand Chelem, Quentin Halys a successivement écarté Henrique Rocha, J.J. Wolf et Jérôme Kym, avec à chaque fois une victoire au tie-break dans la dernière manche, pour se hisser dans le grand tableau de l'US Open. Le Bondynois, qui pointe cette semaine au 119e rang du classement ATP, affrontera mardi, pour la toute première fois, le Finlandais Otto Virtanen, et tentera d'atteindre enfin le deuxième tour à New York après trois éliminations consécutives d'entrée. Mais à 27 ans, Halys n'est plus tout à fait le même. Et ce depuis quelques mois. Il travaille à nouveau avec Olivier Malcor, deux hommes qui avaient déjà collaboré au sein de la FFT il y a cinq ans. Une nouvelle collaboration qui semble avoir déclenché un déclic. A Wimbledon, il a atteint le troisième tour, ne cédant que face à Holger Rune en cinq manches, après avoir créé la surprise en sortant Karen Khachanov.

Une première finale ATP

Et il a fait plus que confirmer le mois dernier à Gstaad où, après s'être extirpé une nouvelle fois des qualifications, il a atteint sa toute première finale sur le circuit, face à un Matteo Berrettini qui ne lui aura pas laissé grand-chose (6-3, 6-1). Mais ce beau parcours lui a donné beaucoup de confiance, et valide son évolution vers un jeu plus offensif. "Quentin, tu sers comme un ours, mais t'es jamais au filet et tu attends la faute adverse trop souvent, tout ça parce que tu ne bidouilles pas trop mal la balle, mais il y a trop de mecs qui sont plus forts que toi là-dedans. Il faut que tu sois beaucoup plus agressif", lui avait dit son nouveau coach avant Wimbledon. Désormais beaucoup plus apaisé, Halys peut-il en récolter les fruits à l'US Open ? On va vite le savoir.

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