ATP : La réponse ferme de Bartoli à Davydenko sur l'égalité des primes

ATP : La réponse ferme de Bartoli à Davydenko sur l'égalité des primes ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 29 décembre 2024 à 22h15

Alors que Nikolay Davydenko a récemment fait polémique en critiquant l'égalité des primes entre hommes et femmes lors des tournois du Grand Chelem, Marion Bartoli n'a pas manqué de répliquer au Russe en défendant la mesure devenue la norme.

Nikolay Davydenko devait certainement s'attendre à des réactions enflammées. Le Russe, ancien numéro 3 mondial, s'est récemment fait remarquer en critiquant l'égalité entre hommes et femmes concernant les primes versées à l'occasion des tournois du Grand Chelem. Demi-finaliste à Roland-Garros et à l'US Open durant sa carrière, le natif de Slevierodonetsk avait clamé dans des propos recueillis par le site MatchTenis que « joueurs travaillent trois fois plus que les joueuses », en faisant référence au format des matchs. Alors que cette égalité a été lancée dès 1973 par l'US Open, notamment grâce à la mobilisation de Billie Jean King, il a fallu attendre 2000 pour que l'Open d'Australie suive le mouvement puis 2007 pour que Roland-Garros et Wimbledon se mettent à la page. Sur l'antenne de RMC, Marion Bartoli a assuré avec véhémence que Nikolay Davydenko « a complètement tort, du début jusqu'à la fin de sa phrase ».

Bartoli et l'exemple Federer

L'ancienne numéro 7 mondiale a même qualifié de « ridicules » les exemples utilisés par le Russe pour justifier sa prise de position. En effet, le vainqueur de 21 tournois sur le circuit ATP a mis en avant la situation de Serena Williams qui, selon lui, « a remporté des Grands Chelems en perdant seulement dix jeux sur le tournoi », en gagnant ses matchs « sans même transpirer ou se sentir stressée ». Un raisonnement auquel la joueuse sacrée à Wimbledon en 2013 a tenu à battre en brèche en se remémorant le parcours d'un certain Roger Federer sur le gazon londonien en 2017. Cette année-là, le Suisse avait marché sur ses adversaires, remportant tous ses matchs sans lâcher le moindre set. « Le taux horaire sur le terrain devait être à peu près égal à celui de Serena Williams lors de ses victoires en Grand Chelem », a alors ajouté Marion Bartoli, qui a également confié qu'il y a « des matchs de filles qui ont dépassé les quatre heures » mais également « des matchs extrêmement courts dans le tennis masculin ».

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