Les controverses de l'année : arbitrage, règlement et scandales

Les controverses de l'année : arbitrage, règlement et scandales ©Icon Sport, Media365
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Clément Pédron, Media365, publié le samedi 28 décembre 2024 à 10h00

La saison 2024 de tennis s'est terminée et avec elle, son lot de polémiques en ce qui concerne l'arbitrage, le règlement et le dopage. Parmi les concernés, Jannik Sinner et Iga Swiatek, les leaders des classements ATP et WTA.

À l'instar de d'autres disciplines, le tennis a clôturé son « exercice » 2024 avec des performances incroyables, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Nous avons aussi eu droit à diverses controverses, à commencer par le dopage. L'ennui est que ce sujet a notamment concerné Jannik Sinner et plus récemment Iga Swiatek, soit les leaders des classements ATP et WTA. De ce fait, un vent de défiance a jailli mettant en perspective le traitement du sujet dans les autres disciplines, à commencer par le cyclisme. Peu après la mi-août dernier, l'Agence internationale de l'intégrité du tennis a publié un communiqué dans lequel elle précise qu'un tribunal indépendant a blanchi l'Italien, ne commettant ni « faute ni négligence » après deux tests positifs à une semaine d'intervalle au clostébol au mois de mars. Problème, ces contrôles n'ont jamais été rendus publics. Et que Jannik Sinner, vainqueur plus tôt de l'Open d'Australie notamment, a continué à jouer. Face à la colère de plusieurs joueurs, regrettant une différence de traitement, le Transalpin s'est défendu en arguant qu'il avait été contaminé par son kiné. Ce dernier, victime d'une coupure a un doigt, aurait utilisé un spray en vente libre contenant le clostébol pour soigner sa blessure et aurait également prodigué des massages au joueur, d'où la contamination. Pour ces faits, il a été provisoirement suspendu du 4 au 5 avril puis du 17 au 20 avril mais a fait appel avec succès de cette suspension. Avant donc d'être blanchi.

À la fin du mois de novembre dernier, cette même Agence internationale de l'intégrité du tennis (ITIA) a confirmé la suspension pour un mois d'Iga Swiatek pour un contrôle positif à la trimétazidine. La Polonaise s'est défendue en indiquant avoir été « accidentellement » contaminée à la mélatonine pour lutter contre le décalage horaire. Et effectivement, des traces de trimétazidine, en petite quantité, ont été retrouvées dans de la mélatonine produite et vendue en Pologne. Après avoir purgé sa peine, la N°1 mondiale a pu reprendre le cours de sa saison. Mais ce traitement opaque du sujet a interrogé parmi les joueurs et joueuses.

Roland-Garros, seul contre l'arbitrage vidéo

En dehors des polémiques liées au dopage, d'autres ont également vu le jour, notamment en matière d'arbitrage. Après l'Open d'Australie il y a quelques années, l'US Open a officiellement mis en place l'arbitrage vidéo après l'avoir testé en 2023. En clair, exit les juges de ligne et bonjour la technologie. En octobre dernier, Wimbledon a indiqué qu'il ferait de même à partir de 2025 dans le tournoi principal et les qualifications. Comme le rapporte l'Équipe, près de 300 arbitres sont concernés par cette décision du Grand Chelem sur gazon. Pour le moment, Roland-Garros conserve ses juges de ligne et est donc le dernier de la bande. Et il n'est pas sûr qu'il cède puisque sa surface permet facilement aux arbitres de voir les marques des balles. Toujours d'après le quotidien sportif, l'ATP a annoncé qu'à partir de la saison 2025, tous les tournois (sauf ceux du Grand Chelem qui s'auto-gèrent) se disputeront avec l'arbitrage vidéo et donc sans aucun juge de ligne.

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