Roland-Garros : Selon McEnroe, l'organisation est responsable du forfait de Djokovic

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 06 juin 2024 à 15h53

Novak Djokovic n'a pas été aidé par l'organisation de Roland-Garros. Pire, à en croire John McEnroe qui n'a jamais eu sa langue dans sa poche, le Serbe a même été directement handicapé.

John McEnroe est très clair. Pour lui, le retrait de Novak Djokovic est totalement imputable à l'organisation de Roland-Garros, comme il le confie à nos confrères du Figaro : "A 37 ans, le mettre sur le terrain à 22h30 et sans savoir combien de temps son match allait durer, c'était une énorme erreur. La météo a été très mauvaise, ils étaient dans une situation difficile et je comprends qu'ils voulaient rattraper leur retard, mais il y avait d'autres solutions pour terminer l'autre match de Zizou Bergs contre Grigor Dimitrov."

"Est-ce qu'une finale de Coupe du monde commence à 22h30 ?"

Le courroux du légendaire Américain, toujours consultant pour la télévision de son pays, se concentre donc principalement sur la programmation du troisième tour samedi soir, qui a fait terminer "Djoko" à plus de trois heures du matin face à Lorenzo Musetti. "Il était gêné par son genou depuis quelques semaines, il a dû s'endormir à sept heures du matin et revenir jouer un jour et demi plus tard. C'est un défi pour n'importe qui. Il a dû batailler à nouveau cinq sets, c'est trop demander. Même pour lui."

D'après le finaliste 1984, qui n'a jamais réussi à s'imposer à Roland-Garros (pas plus qu'à l'Open d'Australie), "on ne traite pas un joueur de cette façon, encore moins le meilleur du monde" : "Et terminer un match à trois heures du matin donne une mauvaise image du tennis. Est-ce qu'une finale de Coupe du monde de football commence à 22h30 ?" Plus que les horaires, Novak Djokovic s'est surtout montré très critique à propos de l'état du terrain, responsable selon lui de sa lésion au genou. Samedi comme lundi, pour son tour suivant en huitièmes de finale et son nouvel exploit contre Francisco Cerundolo, il a pesté à plusieurs reprises auprès du superviseur, lui reprochant de plus écouter les techniciens de surface que les joueurs.

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