Axel Allag, Media365, publié le samedi 11 janvier 2025 à 14h01
Le fait de ne pas avoir encore officiellement vu sa prolongation être annoncée n'a pas semblé plus déranger que cela Luis Enrique, à la veille de la réception de Saint-Étienne qu'il veut préparer comme "un match de Ligue des champions".
On a eu droit à un Luis Enrique plutôt expéditif ce samedi. A la veille de la réception de l'AS Saint-Étienne (dimanche 20h45), l'Asturien a rapidement balayé une question sur Ousmane Dembélé, "pas de vœu particulier concernant qui que ce soit. Je n'ai rien à dire de particulier sur aucun joueur" et rappelé, également, combien il était difficile, à ses yeux, de porter le maillot du club de la capitale tant les joueurs sont encensés lorsqu'ils marquent et descendus de leur piédestal en cas de mauvaises performances. "Moi, je soutiens ceux qui sont descendus et je calme ceux qui sont portés aux nues. C'est le jeu. Nous, nous avons des objectifs collectifs pour être compétitifs. Cela ne vend pas des maillots ou des journaux mais je cherche le collectif. C'est difficile d'être un joueur du Paris Saint-Germain".
"Les contrats sont des papiers mouillés"
Concernant son cas personnel, l'ancien entraîneur ne s'est pas montré plus inquiet que cela concernant sa prolongation de deux ans, pas encore officialisée par le club. "Je suis très heureux. Les contrats sont des papiers mouillés. Je n'ai pas de problème à signer des contrats d'une semaine. J'ai besoin de me sentir important ici et je me sens important. Je sens la confiance de la direction sportive. Ce qui m'intéresse, c'est de profiter de chaque jour. Si on ne veut plus de moi je m'en vais, mais en attendant je veux profiter d'entraîner le PSG", a confié le technicien, qui a confirmé le forfait de Marquinhos (touché au niveau de l'adducteur) face à l'ASSE.
Cette rencontre contre des Verts qui restent sur un succès face à Reims ne sera par ailleurs pas prise à la légère, même si les esprits, sauf le sien, sont tournés vers la réception décisive de Manchester City, le 22 janvier prochain en Ligue des champions. "On doit le préparer comme si c'était un match de Ligue des champions. C'est la grandeur de notre équipe. Ce qui se passe dans deux ou trois semaines, ce sont des phrases, des clichés. Celui que l'on contrôle, c'est le match de demain" (dimanche, ndlr).