Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 27 mai 2023 à 11h06
Vainqueur de son premier titre sur terre battue à Rome, Daniil Medvedev arrive en confiance à Roland-Garros. Mais le numéro 2 mondial ne s'emballe pas, lui qui n'a jamais réussi à franchir les quarts de finale à Paris.
Enfin ! Vainqueur de son 20e titre sur le circuit à Rome il y a deux semaines, Daniil Medvedev a fini par remporter son premier trophée sur terre battue, une surface sur laquelle il n'avait jusqu'alors disputé qu'une finale, à Barcelone en 2019 face à Dominic Thiem. Mais ce premier titre sur la surface ocre, qu'il a glané en écartant notamment Alexander Zverev, Stefanos Tsitsipas puis Holger Rune en finale, peut-il faire office de déclic pour le numéro deux mondial à Roland-Garros, où son meilleur résultat reste un quart de finale en 2021 ? Ce qui est sûr, c'est que le plus Français des Russes est en confiance, comme il l'a expliqué vendredi en conférence de presse.
"Ne pas devenir arrogant"
"C'est la première fois que j'arrive ici après avoir gagné des matchs la semaine précédente. C'est magnifique. Et c'est une des premières fois où je suis un peu moins stressé par rapport à la terre battue. Je ne veux pas me mettre trop de pression sur les épaules. Mais ce qui s'est passé à Rome était incroyable, surtout en battant beaucoup de bons joueurs", a-t-il d'abord expliqué, avant de tempérer : "Je sais que c'est aussi délicat et qu'il faut savoir utiliser cette confiance, mais ne pas devenir arrogant parce que c'est là que se trouve le danger. Parfois, on se dit : « Oh, j'ai si bien joué, ça va être facile ». Puis, au premier tour, vous avez des problèmes. Vous pouvez vous mettre en colère et peut-être perdre le match. J'ai été dans cette situation de nombreuses fois et je veux juste essayer de jouer un bon tennis ici."
Au premier tour, Medvedev affrontera un qualifié, le Brésilien Thiago Seyboth Wild, avant un possible quart de finale contre Jannik Sinner, alors que Novak Djokovic se trouve dans la partie haute, celle du numéro un mondial Carlos Alcaraz.