Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 08 juin 2021 à 09h55
Le futur toit du court Suzanne-Lenglen, qui sera inauguré en 2024, est un bel hommage à l'ancien championne, et à son style iconique.
Une fois n'est pas coutume, la météo s'est montrée plutôt clémente depuis le début de cette édition 2021 de Roland-Garros. Le toit rétractable du court central a été déployé une seule fois, vendredi dernier, pour le match du troisième tour entre Alexander Zverev et Laslo Djere (6-2, 7-5, 6-2). Mais le Philippe-Chatrier ne sera bientôt plus le seul court des Internationaux de France à disposer d'un toit. La Fédération française de tennis (FFT) avait lancé en juin 2019 un appel d'offres pour la construction de ce toit sur le deuxième court de Roland-Garros (10 000 places), pour poursuivre la métamorphose du site en vue des Jeux olympiques de 2024. Et l'architecte Dominique Perrault, notamment à l'origine de la Bibliothèque nationale de France et qui doit aussi concevoir le village olympique des Jeux de Paris, a été choisi pour mener à bien ce projet.
L'hommage à la « divine »
Interrogé sur le site de Roland-Garros, le Clermontois a évoqué sa volonté de "rendre hommage évidemment au tennis, mais aussi au tennis de l'époque de Suzanne Lenglen, les années 1930, et en particulier à la dimension vestimentaire de cette époque." Et la nouvelle structure, dont l'inauguration est prévue pour l'édition 2024, "sera comme en lévitation au-dessus du court et des tribunes, complétée par une toile, conçue comme un clin d'œil au plissé créé par Jean Patou pour la jupe de la grande championne de tennis et légende du stade : Suzanne Lenglen". Une robe iconique réalisée par le célèbre couturier, et qui marquait l'entrée de la mode dans le monde du tennis. Un bel hommage à celle qui était surnommée la « divine » et qui a marqué son époque, s'imposant notamment à deux reprises à Paris dans les années 20.