Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 08 octobre 2020 à 08h09
Eliminé mercredi soir en quarts de finale par Novak Djokovic, Pablo Carreño Busta n'a pas caché ensuite que l'attitude du Serbe dès lors que le match ne tourne pas dans son sens commençait sérieusement à l'agacer.
Si cela continue - et si tant est que cela ne soit pas déjà le cas - Novak Djokovic va finir par avoir davantage de détracteurs que de sympathisants. Ainsi, mercredi soir après sa défaite en quatre sets face au Serbe (4-6, 6-2, 6-3, 6-4) en quarts de finale de Roland-Garros, Pablo Carreño Busta, déjà pas vraiment fan auparavant du numéro 1 mondial tant décrié, a rejoint officiellement mercredi soir la (longue ?) liste des joueurs qui supportent de moins en moins l'attitude, notamment sur le court, du « Djoker ». Mercredi, l'Espagnol n'a pas du tout apprécié de voir le Serbe feindre, selon lui, des douleurs diverses afin de provoquer un temps mort médical et de couper ainsi l'élan de son adversaire. Toutefois, le 18eme mondial, qui avait profité de la disqualification du Serbe en huitièmes de finale du dernier US Open, récemment (Djokovic avait été disqualifié pour avoir envoyé une balle sur une juge de ligne) ne semblait pas surpris. « Chaque fois que Novak est en difficulté il fait appel au kiné, déplorait le vaincu. Pour moi, il n'était pas bien, il ne parvenait pas à jouer à son meilleur niveau. Cela fait un bout de temps qu'il fait cela. Dès qu'un match se complique, il demande un temps mort médical. Je ne sais pas s'il avait une vraie douleur ou un souci mental mais chaque fois qu'il est dans le dur, c'est la même chose. »
Carreño Busta : « Je savais que ça arriverait à l'US Open, et ça continuera »
Carreño Busta n'est pas dupe pour autant. « S'il l'a fait, ça voulait dire qu'il était dans le dur, qu'il n'était pas à l'aise et que j'ai réussi à jouer à un haut niveau. C'est pour ça qu'il était dans le doute. Cela fait longtemps qu'il fait ça. À chaque fois que le match se complique pour lui, il demande un temps mort médical. Je ne sais pas s'il a une douleur chronique à l'épaule ou si c'est mental, mais à chaque fois qu'il est dans le dur, ça revient. Je savais que ça arriverait à l'US Open, que ça arriverait ici et que ça continuera. » Et ce ne sont pas les explications, ensuite, de Novak Djokovic, qui ont dû calmer l'Espagnol. La justification du Serbe semblait en effet pour le moins bancale. « J'ai eu des problèmes au cou et à l'épaule. Je veux juste dire ceci, je ne veux pas entrer tellement dans les détails. Bien sûr, je suis encore dans le tournoi, donc je ne veux pas en trop en dire. Je me sens parfaitement bien. Comme je l'ai dit, il y a une évolution dans le match. Je me suis peut-être un peu réchauffé, la douleur s'est atténuée, elle s'est estompée. Je me suis senti de mieux en mieux. » Pablo Carreño Busta en pensera ce qu'il voudra...