Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 08 janvier 2022 à 09h28
Selon ses avocats, Novak Djokovic a été touché par le coronavirus en décembre dernier, ce qui lui permet de justifier en bonne et due forme l'exemption médicale qu'il a pu recevoir.
Novak Djokovic s'est décidé à donner quelques éléments supplémentaires. Bénéficiaire d'une exemption médicale de la part de l'Etat de Victoria afin de participer à l'Open d'Australie en se soustrayant à l'obligation vaccinale décidée en octobre dernier, le numéro 1 mondial se retrouve au cœur d'une polémique. Son visa ayant été annulé par le gouvernement fédéral, le Serbe est actuellement en rétention dans un hôtel de Melbourne et a été sommé par le Premier Ministre australien Scott Morrison de s'expliquer sous peine d'être renvoyé chez lui par le premier avion. Afin de pouvoir participer au premier tournoi du Grand Chelem de la saison, Novak Djokovic a lancé une procédure en justice afin d'obtenir gain de cause et les documents transmis par les avocats du numéro 1 mondial permettent d'en savoir un peu plus sur les raisons qui ont permis au Serbe d'obtenir son laissez-passer sans s'être soumis à la vaccination contre le coronavirus.
Djokovic assure avoir été malade dans le délai imparti
Les autorités australiennes ont ainsi prévu cinq cas de figure permettant d'entrer sur le territoire sans vaccination et, selon ses avocats, Novak Djokovic entre bien dans l'un d'entre-eux. En effet, le numéro 1 mondial aurait été touché par le coronavirus en décembre dernier. « La date du premier test Covid PCR positif a été enregistrée le 16 décembre 2021 », ont annoncé les avocats du Serbe dans les documents transmis à la justice australienne dans le but de remettre en cause l'annulation du visa octroyé à leur client. Autrement dit, Novak Djokovic entre bien dans le cadre imposé pour les éventuelles exemptions médicales, la contamination depuis le 1er août dernier étant l'un des cas de figure envisagés car la vaccination est alors retardée pour une durée maximale de six mois. A cela s'ajoute un document émis par les autorités australiennes, le Département des Affaires Intérieures, dont le contenu confirme que Novak Djokovic pouvait entrer sur le territoire sans avoir à respecter une quarantaine. Dans l'attente du jugement, les avocats du Serbe ont demandé à ce qu'il puisse quitter l'hôtel afin de pouvoir s'entraîner dans le cas où il serait autorisé à jouer l'Open d'Australie.