Monte-Carlo : Pour Sinner, "ça va être dur"

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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 09 avril 2024 à 12h15

Auteur d'un début de saison canon, Jannik Sinner, solide numéro 2 mondial, espère pouvoir enchaîner sur la terre battue monégasque. Même si c'est loin d'être sa surface de prédilection.

C'est l'homme de cette première partie d'année. A l'heure de débuter la saison sur terre battue, Jannik Sinner arrive lancé. Le jeune Italien (22 ans) a disputé 23 matchs en 2024, et en a remporté 22. Il a connu son unique défaite contre Carlos Alcaraz dans le dernier carré d'Indian Wells, après avoir remporté son tout premier tournoi du Grand Chelem à l'Open d'Australie et s'être également imposé à Rotterdam. Il a aussi glané son deuxième Masters 1000, après Toronto, en triomphant à Miami le mois dernier. Solide dauphin de Novak Djokovic, il ne compte plus que 1015 points de retard sur le Serbe, qu'il pourrait bientôt dépasser. Sauf que l'ocre n'est pas sa surface préférée, loin de là même. Sur ses 13 titres, il n'en compte qu'un sur terre, gagné à Umag (Croatie) à l'été 2022.

"Pas la surface où je me sens le plus à l'aise"

En quatre participations à Roland-Garros, il n'a atteint les quarts de finale qu'une seule fois, lors de sa première venue Porte d'Auteuil en 2020, et reste sur une élimination dès le deuxième tour l'an dernier. A Monte-Carlo, il était allé jusqu'en demi-finales l'an dernier. Et il espère pouvoir rééditer pareille performance sur le Rocher, où il va débuter face à Sebastian Korda ou Alejandro Davidovich Fokina. Même si la terre battue n'est pas sa tasse de thé, comme il l'a expliqué en conférence de presse. "La saison sur dur a été très bonne pour moi. On va voir ce que je peux faire sur terre. L'an dernier, j'ai bien joué ici, et puis je n'ai pas bien joué. Ça va être dur. C'est une surface où j'ai un peu de difficultés d'habitude, mais je suis excité d'y revenir et de faire mieux", a-t-il d'abord expliqué. "Ce n'est pas la surface où je me sens le plus à l'aise. Je me sens mieux sur dur. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas un bon joueur sur terre. J'ai joué mon premier quart de finale en Grand Chelem sur terre. J'ai fait quart à Rome. L'an dernier, ce n'était pas ma meilleure saison sur terre. Espérons que je puisse faire mieux. J'ai confiance. Ça prend du temps. De 14 à 20 ans, je me suis beaucoup entraîné sur terre. Après, j'ai plus joué sur dur sur le Tour. Je suis excité d'être ici. Si on arrive à se lier d'amitié avec la terre, ça peut aider", a conclu Sinner dans un sourire. L'aura-t-il toujours à la fin de cette semaine monégasque ?

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