Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 29 avril 2024 à 22h36
Les formations anglaises devront suivre des règles communes, et même plus dures pour les gros.
La Premier League sur les traces de la NBA ? On n'en est pas là, particulièrement sur le système de limitation des salaires, mais le championnat anglais tente une nouvelle avancée afin de mieux équilibrer sa compétition : les équipes ne pourront pas dépenser plus de 4,5 fois le montant des droits TV reçus par le moins bon club, ce qui englobera notamment (et surtout) les salaires, les transferts et les primes d'agents. A titre d'exemple, ça se serait élevé à 545 millions d'euros pour cette saison.
Les clubs européens limités à 70% contre 85% pour les autres
Une nouvelle façon de procéder qui démarrera à partir de l'été 2025, le prochain marché estival ne sera donc pas encore concerné et les cadors pourraient s'en donner à coeur joie. Chelsea et sa folie des grandeurs est particulièrement visé, les Blues se sont d'ailleurs abstenus dans cet accord qui concerne quatorze des 20 membres de Premier League, les deux Manchester (United et City) et Aston Villa ayant voté contre.
Un autre système proche du fair-play financier européen était pourtant déjà en place, obligeant à limiter les pertes sur une période de trois ans, mais les dirigeants le contournaient en baissant exclusivement les salaires. C'est sur la base de ce procédé qu'Everton et Nottingham Forest ont été sanctionnés, respectivement de huit et quatre points. De plus, les clubs européens seront limités à 70% de dépenses sur les budgets cités plus haut (salaires, transferts et agents) contre 85% pour les autres, au motif que les premiers reçoivent des sommes supplémentaires de la part de l'UEFA grâce à leurs participations continentales.