Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 septembre 2024 à 12h58
Décisif lors de la victoire de l'Europe contre la sélection mondiale lors de la Laver Cup, Carlos Alcaraz a ensuite fait part de son admiration pour Roger Federer, créateur de la compétition.
L'Europe renoue avec la victoire à la Laver Cup. Pour la dernière de Björn Borg et John McEnroe en tant que capitaines, la sélection européenne, qui sera entraînée par Yannick Noah à partir de l'an prochain, a dominé la sélection mondiale, à la tête de laquelle André Agassi va prendre la succession de McEnroe, 13-11 à Berlin ce week-end pour la septième édition de la compétition créée par Roger Federer, après deux défaites en 2022 et 2023, qui faisaient suite aux quatre succès inauguraux des Européens. Et c'est Carlos Alcaraz qui a leur a permis d'être sacrés dimanche, en dominant Taylor Fritz en deux manches (6-2, 7-5), après s'être imposé un peu plus tôt en double, aux côtés de Casper Ruud, face à la paire américaine Shelton-Tiafoe (6-2, 7-6[6]).
Alcaraz "trop loin du niveau" de Federer
Un Espagnol forcément ravi, surtout qu'il a pu évoluer pour la toute première fois devant Federer, comme il l'avait expliqué après la première journée. "C'était fantastique de jouer devant lui. C'est la première fois qu'il me voit dans un match en direct. Je suis très heureux qu'il ait été là pour nous regarder, avait-il confié. Il m'a dit qu'il était très heureux de pouvoir me voir en direct, que je sois là. J'attendais ce moment depuis longtemps." Et « Carlitos » a de nouveau fait part de son admiration pour « Rodgeur » dimanche après son ultime succès. "Roger a été l'un des premiers joueurs de tennis à oser réaliser des coups impossibles. J'ai regardé ses matchs à de nombreuses reprises. J'essaie de l'imiter à chaque entraînement, à chaque match", a-t-il souligné. Également interrogé sur les comparaisons avec le Suisse, puisque les joueurs de McEnroe l'ont surnommé « Fed 05 », Alcaraz s'est modestement dit "trop loin de ce niveau. J'espère l'atteindre un jour. Mais ce sera impossible. Ils doivent changer mon nom parce que « Fed 05 », ce sera toujours pour lui." Présent en tribunes, le maestro helvète a alors fait non de la tête...