Natation : Marchand explose encore un record universitaire aux Etats-Unis sur 500 yards

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 mars 2024 à 10h07

Léon Marchand va toujours plus loin, plus vite et plus fort aux championnats universitaires américains. A quatre mois de Paris 2024, l'excitation n'est même pas encore au summum puisque sa semaine continue !

Engagé cette semaine aux finales universitaires aux Etats-Unis, Léon Marchand continue de littéralement marcher sur l'eau. Au lendemain de son premier record sur le premier relais du 4x200 yards, le triple champion du monde français en a fait de même sur sa première épreuve individuelle, le 500 yards nage libre (soit 457 mètres) en petit bassin. Vainqueur en 4'02"31, il a pulvérisé sa propre référence qui était alors de 4'06"18.

"Le temps est quand même fou"

Lui-même l'admet (pour RMC Sport), "le temps est quand même fou" : "Je le voulais, bien sûr je savais que je pouvais le faire. Je me suis dit de tenir le coup sur la deuxième partie ! C'est une course qui fait mal, mais c'était fun. Hormis Paris 2024 et donc ces championnats universitaires, je n'ai pas beaucoup de compétitions avec enjeu, donc c'est une bonne préparation." Dans les tribunes, le speaker local en était également tout retourné : "Je ne sais pas si on a déjà vu une course comme ça dans ce siècle !"

Le crawl est nouveau pour lui et il semble très bien s'y faire : "J'en ai fait beaucoup récemment à l'entraînement, ça s'améliore, je prends plus d'eau et je fais plus de coulées, j'ai amélioré mon battement aussi. Je fais parfois ces petits challenges, pour répondre en quelque sorte à la pression avec différentes choses. Je pense que je suis plutôt bon désormais pour gérer ça. C'était différent l'année dernière, c'était nouveau, mais désormais j'aime ça." Souvent malade en début de saison et opéré des dents de sagesse, Léon Marchand balaie les doutes au meilleur des moments. Il ne sait toujours pas où sont ses limites et pose ainsi ses jalons pour un éventuel 200 m nage libre à l'avenir, lui qui l'a toujours eu en tête grâce au relais 4x200 : "Je ne sais pas quand, mais ça arrivera. J'ai des capacités, je suis de mieux en mieux." On peut dire ça, oui.

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