Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 03 mars 2024 à 20h30
Grâce à sa place parmi les six premiers des championnats du monde ISA organisés à Porto Rico, Joan Duru a obtenu sa qualification pour les épreuves de surf de Paris 2024. Il y aura donc quatre représentants tricolores l'été prochain à Teahupo'o.
La France sera bien représentée à Teahupo'o. Alors que la mythique vague de Tahiti sera le théâtre des épreuves de surf de Paris 2024, il y aura finalement quatre représentants tricolores l'été prochain avec l'ambition d'aller chercher une médaille en Polynésie Française. Alors que Johanne Defay s'est qualifiée grâce à sa sixième place sur le circuit mondial en 2023, Vahiné Fierro et Kauli Vaast l'ont imités en brillant à l'occasion des championnats d'Europe l'an passé. Alors que la France pouvait espérer un maximum de six représentants lors des prochains Jeux Olympiques, les championnats du monde ISA organisés cette semaine à Porto Rico n'ont permis qu'à un seul Tricolore d'obtenir le précieux sésame. La règle du jeu était simple à Arecibo, les cinq premiers surfeurs et les sept premières surfeuses éligibles à l'issue de la compétition repartaient avec le précieux sésame. A ce petit jeu, Joan Duru a su tirer son épingle du jeu en se qualifiant pour la finale aux côtés de son compatriote Kauli Vaast, qui a remporté la médaille de bronze derrière le Brésilien Gabriel Medina et le Marocain Ramiz Boukhiam. Avec la sixième place, le natif de Bayonne obtient ainsi sa qualification pour Paris 2024 dans une délégation tricolore qui sera riche de quatre éléments.
Duru pourra terminer sa carrière en beauté
« C'est énorme. Il y a trois ans, j'étais passé tout près, s'est-il remémoré. Les Jeux ont lieu en France, il fallait vraiment que je me batte pour avoir ma place et donc j'ai vraiment tout donné. » A 34 ans, Joan Duru aura l'occasion de conclure sa carrière par un ultime coup d'éclat olympique. Le clan tricolore a quitté Porto Rico avec une deuxième médaille dans les valises. En effet, Johanne Defay a également pris la troisième place derrière l'Australienne Sally Fitzgibbons, qui a remporté son quatrième titre de championne du monde, et la Brésilienne Tatiana Weston Webb. Des championnats du monde qui resteront un crève-cœur pour la légende américaine Kelly Slater. En effet, le « King » a échoué dans sa dernière chance d'obtenir au mérite une place pour Paris 2024. A 52 ans, le Floridien va désormais devoir espérer un repêchage de la part de la Fédération Internationale de surf, qui a une invitation à distribuer au titre de « l'universalité ». Mais, étant donné que ces tickets visent à « promouvoir le développement, offrir des opportunités aux petites nations et faire progresser le sport à l'échelle mondiale », il n'est pas certain qu'il obtienne satisfaction dans les mois à venir.