Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 29 novembre 2021 à 13h02
52e de l’individuelle samedi lors de l’ouverture de la Coupe du monde à Östersund, Anaïs Chevalier-Bouchet a fait très fort dimanche en finissant deuxième du sprint.
Quel drôle de week-end pour Anaïs Chevalier-Bouchet ! Après avoir commis cinq fautes au tir et terminé seulement à la 52e place de l’individuelle samedi lors de l’ouverture de la Coupe du monde de biathlon à Östersund (Suède), l’Iséroise a réussi un sans-faute le lendemain sur le sprint, s’offrant une belle deuxième place derrière la locale Hanna Öberg. Celle qui confiait avant le début de saison surtout viser une belle performance lors des Jeux olympiques de Pékin plutôt qu’au classement général de cette Coupe du monde, dont elle avait pris la neuvième place l’an dernier, est ensuite revenue sur ce week-end forcément particulier, au cours duquel elle sera donc passée par toutes les émotions ou presque.
"Contente d’avoir réagi en 24 heures"
"Samedi, j’étais dans une forme de léthargie pendant la course. J’étais sur un siège au cinéma et je regardais un film. J’étais spectatrice alors que j’aurais dû en être l’actrice. Je ne suis jamais parvenue à sortir de cet état d’esprit, confie-t-elle au Dauphiné, avant d’évoquer sa belle réaction lors du sprint. Il faut que je prenne une claque pour rebondir. C’est un peu comme ça depuis le début de ma carrière. Je suis contente d’avoir réagi en 24 heures, surtout au niveau du tir, et d’avoir changé d’état d’esprit. Mais être obligée de faire une mauvaise course pour en faire une bonne derrière, c’est frustrant. C’est le début de saison, je suis un diesel, donc claquer un podium au bout de la deuxième course, c’est plutôt positif." Et elle n’a pas manqué de clamer à nouveau que les Jeux sont "le grand objectif de la saison". Mais elle ne se gênera pour s’offrir d’autres podiums d’ici-là…