Toulouse : L'intrusion des militants coûtera 5 000 euros au club

Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 17 novembre 2022 à 12h33

Le Stade Toulousain a écopé de 5 000 euros d'amende après que deux jeunes militants d'un groupe écologiste se sont accrochés en haut des poteaux du stade Ernest-Wallon le 5 novembre dernier lors de la venue du Stade Français.

Le 5 décembre dernier, lors du match entre Toulouse et le Stade Français (16-16), comptant pour la 10eme journée, deux militants du groupe écologiste Dernière Rénovation s'étaient accrochés en haut des poteaux du stade Ernest-Wallon, ce qui avait provoqué une interruption de la rencontre pendant plusieurs minutes. Une intrusion qui a valu au Stade Toulousain, convoqué mercredi soir devant la Commission de discipline et des règlements de la Ligue nationale de rugby (LNR), une amende de 5 000 euros. Dans son communiqué, la LNR indique que l'ancien champion de France et d'Europe a été reconnu coupable de "désordres occasionnés par des joueurs, des dirigeants et/ou le public d'un club ou des clubs en présence" suite à cette "irruption d'une ou plusieurs personnes non autorisées dans une des zones réservées à la compétition (enceinte de jeu, vestiaires ou couloirs donnant accès à ces zones) avec incident."

Quand Didier Lacroix réfléchit à revenir à des grilles anti-intrusions...

Une sanction venue révoquer une amende de 5 000 euros assortie du sursis que la commission avait prononcé le 15 juin dernier. Le sursis a disparu, l'amende est restée. Au lendemain de l'incident, Didier Lacroix avait fulminé contre les agissements en question. "Quelles que soient les revendications évoquées, un stade, notre Stade, ne peut pas être le théâtre d'affichages politique ou religieux. Cela reste un principe intangible..." Furieux, le président des Rouge et Noir en était même arrivé jusqu'à imaginer un retour à des mesures de sécurité plus strictes. "Il est de notre devoir de veiller à ce que les enceintes sportives demeurent des lieux ouverts, à toutes et à tous, dans le respect des diversités, la pluralité des opinions, tout en restant un vecteur de lien social. À défaut, nous ferions marche arrière avec le retour des grilles anti-intrusions, lesquelles nous priveraient de la plus belle définition de la liberté et du respect des acteurs, du public, de cette chance qui est celle du rugby à ce jour."

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