Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 07 décembre 2023 à 17h08
Accusé par le Stade Français et Hans-Peter Wild d'avoir dépassé le plafond salarial du Top 14, le Racing 92 a répondu jeudi à son rival, se moquant au passage des "difficultés avec l'arithmétique" de son président.
Le Racing 92 et le Stade Français ont l'habitude d'en découdre sur les pelouses du championnat de France. Généralement, l'affiche tient toutes ses promesses. Cette semaine, c'est à coup de... sorties médiatiques et de communiqués que les deux rivaux ont réglé leurs comptes. Et comme sur le terrain, la joute n'a pas manqué de piquant, avec pour dernier épisode en date du feuilleton la réponse, cinglante, du Racing aux Soldats Roses, et plus particulièrement à Hans-Peter Wild. Ce dernier doit peut-être d'ailleurs déjà regretter de s'en être pris à ses voisins. Dans L'Equipe en début de semaine, le président du Stade Français avait accusé les Racingmen de Jacky Lorenzetti d'avoir dépassé le plafond salarial autorisé en Top 14. Le club des Hauts-de-Seine a renvoyé le businessman allemand dans ses 22 mètres via un communiqué cinglant au titre évocateur : "Devoir de mémoire". Le Racing n'y manque pas notamment de recadrer Wild, moqué au passage pour ses "difficultés avec l'arithmétique". "Pour mémoire, nous rappelons au Stade Français Paris, qui semble avoir des difficultés avec l'arithmétique comme l'avoue d'ailleurs son président, qu'il nous verse chaque année une soulte de 500 000 euros pour le transfert d'un grand joueur, ce qui engendre pour lui une perte de compétitivité d'un million d'euros par rapport au Racing 92."
Une réponse en trois temps
Le Racing 92, son président Jacky Lorenzetti en tête, se permet par ailleurs un autre tacle, cette fois sur fond de sanctions précisément infligées au Stade Français sur ce même registre du plafond salarial. "En 2020, des irrégularités ont été relevées et ont débouché sur le versement d'une amende de 300 000 euros à la Ligue nationale de rugby", rappelle ainsi le Racing, qui tient également à rafraîchir la mémoire de son rival sur un autre point, qui concerne les bleu ciel et blanc cette fois. "Malgré des allégations répétées tout autant légitimes que calomnieuses, nous rappelons au Stade Français Paris que le Racing 92 est soumis à des contrôles annuels certainement plus pointus qu'ailleurs". Chaque année, ils ont abouti à une validation de notre masse salariale conformément au règlement du Salary Cap." Voilà peut-être qui devrait passer l'envie à l'avenir à Hans-Peter Wild de s'attaquer à son rival.