Racing 92, des retours bienvenus

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 23 mars 2024 à 14h02

Après avoir mis fin à sa série de cinq revers de rang, le Racing, descendu à la sixème place du Top 14, compte sur le retour de ses internationaux pour confirmer samedi à Castres.

C'est LE grand perdant de la période des doublons, qui s'est achevée avec la fin du Tournoi des Six Nations le week-end dernier. Alors que le Stade Français et le Stade Toulousain ont continué à faire la course en tête du Top 14, le Racing 92 a dégringolé au sixième rang du classement, enregistrant cinq revers consécutifs avant d'enfin relever la tête il y a deux semaines contre Toulon (20-6). Privé de Nolann Le Garrec (photo), Gaël Fickou et Cameron Woki, mais aussi dans un premier temps d'Antoine Gibert, qui est finalement revenu sans avoir joué avec le XV de France, le club des Hauts-de-Seine a beaucoup souffert. Et il se rend à Castres, samedi après-midi (17h), pour enchaîner une deuxième victoire de rang grâce au retour de ses internationaux, qui auront énormément manqué à Stuart Lancaster.

Un groupe "déçu et frustré"

L'entraîneur anglais du Racing avouait d'ailleurs, après la lourde défaite à Bordeaux (5-25), la dernière en date, qu'il sentait son groupe "déçu et frustré, évidemment. En fait ce qui nous a manqué, c'est la capacité à être propres sur nos actions, surtout celles où nous nous sommes retrouvés sous pression. Mais vous savez, ces derniers temps, nous avons perdu des talonneurs, des demis de mêlées et nous avons eu quatre deuxième ligne absents en même temps. Tout ça peut avoir un impact sur la cohésion de l'équipe, surtout quand elle subit la pression adverse. Mais c'est mon boulot de trouver des solutions et de préparer l'équipe", confiait ainsi à Rugbyrama l'ancien sélectionneur du XV de la Rose. Lancaster reste toutefois confiant. Car malgré cette série noire, le Racing reste pour l'instant dans les clous pour la qualification en phase finale, même si les écarts se sont particulièrement resserrés derrière le duo de tête. "Et je sais, depuis mon passage au Leinster, que les titres se gagnent en juin, pas en février...", positive l'expérimenté technicien.

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