La Rochelle : La fusée Leyds dévoile ses secrets

La Rochelle : La fusée Leyds dévoile ses secrets©Panoramic, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 27 décembre 2020 à 12h38

Avant d'affronter Montpellier dimanche après-midi avec La Rochelle, l'arrière-ailier sud-africain Dillyn Leyds évoque son style de jeu dans L'Equipe.

Ce dimanche 27 décembre, c'est jour de Boxing Day en Top 14 ! L'événement, qui s'inscrit dans le cadre de la 12eme journée du championnat de France, débutera à 14 heures avec la rencontre opposant La Rochelle à Montpellier. Dans les rangs du leader rochelais, 35 points au compteur après 11 sorties, on retrouvera Dillyn Leyds. Le Sud-Africain possède la particularité d'être le joueur à avoir gagné le plus de mètres en main (644).

L'arrière-ailier « fusée » décrypte son style de jeu dans L'Equipe et c'est très instructif. Il y a d'abord l'anticipation. « Je pense que ma principale qualité est ma capacité à lire les situations, sentir là où il y aura une opportunité, souligne Leyds. Enfant, quand je jouais à l'école, on n'avait pas de consignes de jeu, s'il y avait de l'espace, on s'y engouffrait. J'adorais ça. Il n'était pas question de gagner, juste de s'amuser. Ça m'a beaucoup aidé à flairer le jeu. »

Leyds : « J'aime toujours la mécanique des sprinteurs »

« Pour anticiper, il faut avoir des qualités naturelles, mais c'est aussi un apprentissage. Le travail de préparation des matchs est important afin de comprendre comment notre adversaire joue, défend. Anticiper, c'est comprendre où va être l'espace, identifier quelles seront les options qui permettront d'avoir un choix juste dans les secondes à venir. J'ai beaucoup joué et j'adore regarder du rugby, donc je vois parfois certaines choses rapidement », poursuit le joueur de La Rochelle dont le passé de demi d'ouverture en jeune se veut d'une aide précieuse.

Auteur de quatre essais en neuf matchs, Dillyn Leyds fait valoir sa vitesse depuis son arrivée en France l'été dernier en provenance des Stormers. « J'ai beaucoup pratiqué l'athlétisme, je courais le 110 m haies. J'avais trois séances par semaine. J'ai dû arrêter à l'âge de 17 ans, parce que je jouais aussi au rugby. Je n'avais même plus de temps pour ma vie sociale. Mais j'aime toujours la mécanique des sprinteurs. Cette technique de course m'aide à être le plus équilibré possible, à pouvoir changer de direction à haute vitesse. Même avec le ballon, j'essaye d'être droit en courant, comme je l'étais sur les haies. Ça me permet de voir devant moi, d'aller là où il y a des espaces », énumère l'international sud-africain (10 capes) qui précise pratiquer le yoga pour être souple et « léger ».

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