Aurélie Sacchelli, Media365, publié le mardi 27 février 2024 à 23h35
Le club de Clermont, dans un premier temps assez optimiste pour retrouver son centre d'entraînement après l'incendie qui s'y est déclenché le week-end dernier, cherche désormais des solutions à moyen terme.
Triste loi des séries dans le sport français... Après l'incendie de la salle de Sportica, où évolue le club de basket de Gravelines-Dunkerque, le 25 décembre, c'est le Centre d'entraînement et de perfection (CEP) du club de rugby de Clermont, bâtiment attenant au stade Michelin, au coeur de la ville, qui est parti en fumée le 25 février. Dans un premier temps, les dirigeants clermontois avaient fait savoir qu'il espéraient que les dégâts soient réparés d'ici quatre à six semaines. Mais après une étude approfondie des décombres, ils sont beaucoup moins optimistes. « Les dégâts causés par la suie sont généralisés dans tout le bâtiment dans des proportions très impressionnantes, explique Benoit Vaz, le directeur général du club. La suie qui a un pouvoir corrosif important s'est ainsi déposée en grande quantité dans toutes les parties du centre d'entrainement infectant l'ensemble des réseaux électriques, des réseaux de ventilation, de climatisation, les faux plafonds, les isolants, la laine de roche... Nous avions rapidement tiré un trait sur tout le matériel électrique et électronique contenu dans le bâtiment comme l'ensemble des appareillages médicaux ou tout l'équipement sportif. (...) Dans la mesure où l'ensemble du bâtiment est impacté, que tous les réseaux (électriques, climatisation, isolation...) vont probablement être traités/ réparés ou remplacés... le délai que nous nous étions fixés dans l'urgence sera difficilement tenable ».
Des décisions prises dans les prochains jours
Dans un premier temps, les joueurs de Christophe Urios (actuellement huitièmes du Top 14 et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Challenge Cup) alterneront entre deux sites pour s'entraîner : le site du stade Michelin pour la partie rugby et le site de Gravanches, en périphérie de la ville, partagé avec le club de football, pour la musculation, les réunions et la restauration. Mais cela ne pourra pas durer éternellement et les dirigeants clermontois sont à la recherche de nouvelles solutions. "D'autres solutions sont d'ores et déjà à l'étude, in situ, afin de retrouver sur la fin de saison d'autres opportunités qui sont en adéquation avec nos contraintes et le niveau d'exigence que demande le sportif. Des décisions devraient ainsi être prises dans les prochains jours", fait savoir le club auvergnat.