CM 2023 : Plusieurs All Blacks et Springboks voudront finir en beauté

Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 28 octobre 2023 à 18h00

Alors que la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud va disputer ce samedi la finale de la 10eme Coupe du Monde, plusieurs joueurs porteront le maillot de leur sélection pour la dernière fois, avec l'envie de mettre fin à leur carrière internationale sur une très bonne note.

Siya Kolisi ne l'a pas caché face à la presse. « Je pense que ça va être le plus grand match de ma vie », a confié le capitaine de l'Afrique du Sud en amont de la finale de la Coupe du Monde. Il faut dire que le natif de Port Elizabeth pourrait porter le maillot des Springboks pour la dernière fois avant un changement profond de vie. A l'issue du duel face à la Nouvelle-Zélande, il va connaître sa première expérience professionnelle hors d'Afrique du Sud, ayant signé pour trois ans au Racing 92. Ce qui pourrait le convaincre de laisser la place à la jeune génération. Toutefois, si la sélection sud-africaine pourrait perdre des éléments majeurs tels Mbongi Mbonambi ou Handré Pollard à l'issue de la Coupe du Monde, le système en place en Nouvelle-Zélande promet déjà un large renouvellement en vue de l'édition 2027. En effet, les joueurs néo-zélandais sont directement sous contrat avec leur fédération (NZR) et ont ainsi l'obligation d'évoluer au pays pour espérer porter le maillot des All Blacks. Pour Sam Whitelock, le choix est déjà fait. A l'image de Siya Kolisi, le deuxième-ligne va venir renforcer le Top 14, ayant été convaincu par son frère Luke de s'installer dans le Béarn. Le natif de Palmerston North s'est engagé pour deux ans avec la Section Paloise. Il devrait ainsi croiser le fer avec Nepo Laulala, qui a dit « oui » au Stade Toulousain en juillet dernier, ou encore Leicester Fainga'anuku, qui a signé en faveur du RC Toulon.

Le Japon, destination appréciée des All Blacks

Dane Coles, qui ne sera pas sur la feuille de match ce samedi, devrait lui imiter Richie McCaw en 2015 et mettre un terme à sa carrière une fois le Mondial achevé. D'autres internationaux néo-zélandais vont céder aux sirènes du championnat japonais, avec les clubs qui n'hésitent pas à investir massivement pour attirer des All Blacks dans leurs rangs. Brodie Retallick va ainsi retrouver Dave Rennie aux Kobelco Kobe Steelers quand Aaron Smith a été convaincu par le Toyota Verblitz. Les liens entre la Nouvelle-Zélande et le Japon sont importants, au point que la NZR est prête à libérer pour une durée limitée certains joueurs afin de leur permettre d'évoluer dans le championnat nippon le temps de quelques mois. Un privilège dont vont profiter Shannon Frizell, qui sera sous les ordres de Todd Blackadder aux Toshiba Brave Lupus, mais surtout Richie Mo'unga, qui sera le coéquipier de ce dernier, et Beauden Barrett. Le demi d'ouverture reconverti arrière sera un joueur du Toyota Verblitz en 2024, après une première expérience au Japon après la dernière Coupe du Monde, mais sans certitude de revenir en Nouvelle-Zélande dès 2025 en vue de l'édition 2027 du Mondial. Enfin, cette finale sera surtout le dernier match d'Ian Foster et de son staff à la tête des All Blacks. Alors que son mandat n'a pas été un long fleuve tranquille, le technicien de 58 ans mettra fin à onze ans au service de la sélection néo-zélandaise, ayant été l'adjoint de Steve Hansen. Son successeur est déjà connu, en la personne de Scott Robertson, qui va quitter les Crusaders sur deux titres de rang en Super Rugby Pacific.

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